Des militants de la CSC et de la FGTB étaient de sortie ce jeudi à l’occasion de la journée d’actions contre l’AIP, l’accord interprofessionnel, qui prévoit une marge salariale de 0,4%.
"C’est intolérable. Il est temps que les négociations pour l’accord interprofessionnel 2021-2022, qui déterminent notamment le montant de l’augmentation des salaires pour le secteur privé pour les deux années à venir, repartent sur des bases sérieuses ", explique Jean-Marc Namotte, secrétaire fédéral de la CSC Liège-Verviers-Ostbelgien. " Les 0,4% de marge sur la table, ce sont des miettes. Cela ne représente même pas 1 sac de pommes de terre par mois; même pas 1 sandwich garni ; même pas 1 aller-retour en bus… C’est peanuts. Après les applaudissements, la gifle. Ça suffit ! Les travailleurs méritent le respect. »
La CSC qui était aux entrées de ville, à Verviers et Eupen, avant de se rassembler sur le parking du hall des Gérardchamps pour les discours.
De son côté la FGTB avait choisi les zonings, aux Plénesses devant Sulzer et à Petit-Rechain devant Shur-Lok.
"0,4 % c’est impossible à accepter pour les travailleurs. On sait qu’il y a des secteurs et des entreprises qui sont effectivement en difficultés suite à la crise sanitaire, mais il y a aussi d’autres entreprises qui ont bien performé, même au-delà de leurs espérances au niveau des bénéfices", constate Christian Jacquemin, président de la FGTB Verviers et Communauté germanophone.
La FGTB qui a interpellé des parlementaires fédéraux de l’arrondissement, et qui les rencontrera lundi prochain pour leur communiquer les détails de cet AIP et leurs revendications.
Ces actions, sans impact sur la circulation et le grand public, pourraient se durcir dans les semaines à venir.