Le Golf du Haras signe une convention de 6 ans avec le Groupe Leidgens. Leur entreprise Devillers reprend donc l'entretien général des terrains. Mais avec l'augmentation des canicules, comment vont-ils gérer durablement ces vastes parcelles vertes ?
Depuis quelques années déjà, les vagues de chaleur se succèdent. Les golfs sont connus pour consommer beaucoup d'eau quand il est question d'entretenir leurs terrains de jeu. Mais pour survivre ils doivent évoluer et surtout se rationaliser.
"On arrose uniquement les greens, c'est à dire la zone jouable où il y a les trous. La consommation d'eau doit être en moyenne entre 40 et 60 m3. On arrose énormément manuellement mais juste les zones sèches pour ne pas devoir arroser tout un green qui n'en a pas besoin et ainsi éviter les maladies cryptogamique", explique Laurent Bastin, greenkeeper depuis 10 ans au golf du Haras. Une maladie cryptogamique est une maladie des plantes causée par des champignons. Les arrosages excessifs sont un des facteurs favorisant la prolifération de ce fongicide.
Le phyto c'est fini
Les produits phytosanitaires autrement dit les pesticides sont désormais 100% interdits en Wallonie. Et là aussi il a fallu s'adapter ! "On utilise beaucoup de bactéries, de micros-organismes. Il n'y a pas encore de méthode 100% efficace", poursuit Laurent Bastin. "Avec toutes les nouvelles réglementations phytosanitaires en cours, la dynamique de l'entretien d'un golf va vers beaucoup plus de respect environnemental. A tous niveaux, y compris en consommation d'eau. C''est vraiment le terrain qui nous donne les indicateurs, on analyse les sols et c'est en fonction de ça qu'on lance ou non les arrosages", complète Morgan Leidgens, CEO Devillers Leidgens Group.
En canicule l'eau manque
Pour entretenir leurs vastes terrains, ils ont dû foré dans une nappe phréatique d'eau non potable. Mais en période de sécheresse ce n'est pas suffisant. Pour contrer ce problème, ils ont réhabilité un étang qui leur permettra de récupérer l'eau de ruissellement et ainsi combler ce manque. Pour continuer à exploiter efficacement ces terrains et autres zones de verdure, des solutions novatrices doivent être mise en oeuvre. Morgan Leidgens le constate : "Sur ces 5 ou 6 dernières années, on a quand même eu 3 années qui montre clairement qu'il y a une évolution vers un réchauffement climatique évident. "Il faut repenser la conception des jardins et des terrains sportifs avec des sols moins drainants", conclut-il.
De nouvelles zones écologiques
Le Golf du Haras va encore plus loin en créant tout au long de leurs différents parcours, des zones dites écologiques. Fauchée une fois par an et interdite aux golfeurs. Le but ? Protéger la nature et offrir une zone de refuge pour la faune et la flore sauvage.
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