Les campements de fortune sont toujours là. Deux mois après les inondations qui ont dévasté cette rue du quartier Prés Javais, on dirait que presque rien n’a changé. Seuls les gravats qui jonchaient le sol ont disparu. Les maisons, elles, sont toujours dans un piteux état. Et pourtant rien ne bouge. " Plus on avance, moins on a. De jour en jour, on perd une partie de soi-même, de sa maison, de son moral, une partie de tout. On croit que ça va avancer mais au fur et à mesure, on a toujours moins. Un mur qui casse, un appareil qui ne fonctionne finalement plus, … On se voit reculer de jour en jour et pourtant ça devrait être le contraire", raconte Christelle Pirson, l’une des habitantes de la rue Raymond.
Certains campent, d’autres, comme Madame Petit, passent leur journée sur le seuil, en tout temps. "Parfois en bien, parfois en mal".
Beaucoup craignent les mois qui arrivent. Aux portes de l’hiver, le futur s’annonce bien difficile à vivre.
" Ces derniers temps nous avons déjà froid. L’humidité commence à monter dans les chambres. Cela devient très compliqué pour les enfants aussi. Je ne sais pas comment on va faire. On commence à paniquer", précise Laetitia Catoul, une autre voisine sinistrée.
Pour beaucoup, la vie a totalement changé depuis le 15 juillet dernier. Nombreux sont ceux qui n’ont pas su reprendre le travail. Les 10 jours octroyés au début du sinistre sont bien loin aujourd’hui et il en aurait fallu davantage, selon eux, pour sortir décemment la tête hors de l’eau. "On est obligé de rester chez nous, ne serait-ce déjà que pour aérer et faire les quelques petits travaux que l’on peut faire seul. Une maison saine qui n’est pas habitée se dégrade déjà. Imaginez dans notre cas, avec toutes les crasses, la boue, les produits qui se sont infiltrés ici. Aujourd’hui, je nettoie parfois jusqu’à trois fois par jour à la javel pour sauver ce qui peut encore l’être", explique une sinistrée. "On a l’impression d’être les oubliés. Certains propriétaires de bâtiments ont déjà été indemnisés car ils devaient pouvoir reloger des personnes. Mais nous, petits propriétaires, rien. Cela fait 2 mois mais visiblement, ce n’est pas grave ..."
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