"La Chambre confinée" (8) : Lucienne MARECHAL "Penser à Nelson Mandela"

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Formatrice, coach, médiatrice agréée, Lucienne Maréchal connaît tous les arcanes du développement personnel et du management en entreprise. C’est elle qui a créé, avec  Christian Paquay, le concept de "l’Ecole des Talents” dans le cadre de leur société "Formalia". Voici son regard, très personnel, sur cette période de confinement, avec, à la clé, quelques conseils pratiques pour les entreprises.

-Lucienne Maréchal, comment vivez-vous votre confinement ?

J’ai ressenti une large palette d’émotions depuis le confinement. Aujourd’hui, je me sens sereine et confiante. Je me sens aussi en empathie avec ceux qui souffrent, qui sont seuls. Je ressens également énormément de gratitude pour tous ceux qui prennent soin de nous.   

Depuis la semaine dernière, je suis très occupée. Je passe des heures devant mon ordinateur. J’enchaîne des vidéo-conférences avec des clients, leurs équipes et des collègues.

Je suis consciente de vivre une période exceptionnelle au cours de laquelle notre avenir est en train de s’écrire. J’ai l’intime conviction que les choses ne seront plus jamais comme avant. 

Je lis beaucoup. J’écoute des conférences en ligne. 

J’expérimente aussi le lâcher-prise et l’acceptation de ce qui est. Pas facile mais indispensable. 

J’ai la chance d’être en confinement avec l’homme que j’aime et je savoure la chance que j’ai.

-Et votre société ?

Nous expérimentons le télétravail. Petit à petit, nous apprivoisons et expérimentons les différents outils digitaux.  

Bien sûr, plusieurs missions planifiées ont dû être reportées. Certaines formations nécessitent du présentiel.  Nos clients s’habituent aussi aux rendez-vous en conférences téléphoniques et y voient un intérêt au-delà de la contrainte : pas de déplacement et confort des échanges digitaux.

Plusieurs entretiens de coaching individuel et de coaching d’équipe ont pu avoir lieu en visio-conférence à la satisfaction de tous.

Nous profitons de cette période aussi pour soutenir et écouter nos clients, partenaires et fournisseurs par notre présence virtuelle. C’est pour nous une occasion unique de faire vivre notre charte des valeurs (importance du dialogue, de la contribution).

-Votre métier est centré sur les relations humaines, quels conseils donnez-vous pour bien traverser cette période ? 

Ce n’est jamais simple d’accepter des contraintes. Et cette contrainte du confinement est considérable. La meilleure manière d’accepter une contrainte est de lui donner du sens. De la «choisir» pour ne pas la subir. Tout se passe dans la tête bien sûr, mais ça change tout.

Un autre conseil est de prendre soin de soi, de son énergie, de son équilibre personnel. Tout commence par là. Si je ne prends pas soin de moi, je n’ai plus rien à offrir à l’autre. Prendre du temps pour soi, c’est de l’hygiène de vie. Et il y a tellement de manières de prendre soin de soi : s’autoriser à faire ce qu’on n’a jamais le temps de faire, lire, se nourrir intellectuellement, se reposer, méditer, prendre l’air, respirer et savourer le printemps…

Et puis, prendre soin des gens qui comptent pour nous. Qu’ils soient à côté de nous ou à distance. Garder du lien et entretenir les relations. Profiter de ces moments pour renouer des liens avec ceux qu’on néglige parce que le quotidien nous dévore. Profiter de ces moments pour dire aux gens qui comptent qu’on les aime.

Parler, échanger, rire et exprimer ses émotions. Nous avons la chance énorme de pouvoir être en lien permanent avec nos proches grâce aux outils de communication à notre disposition. Et, autre chance, nous pouvons décider d’interrompre momentanément ces flux d’échanges pour nous reconnecter à nous-même et ne pas être envahis par le tumulte de l’actualité.

Cette période extraordinaire, au sens premier du terme, peut aussi être une formidable occasion pour être un peu moins dans le "faire" et un peu plus dans "l’être". Pour prendre le temps de ne rien faire et découvrir les bienfaits de la pleine conscience et de l’acceptation de ce qui est.   

-Une épidémie, cela réveille chez chacun des peurs et des angoisses. Comment gère-t-on convenablement ses émotions, en pareilles circonstances ?

Effectivement, une quantité de peurs s’expriment en pareilles circonstances. Je crois profondément qu’il importe d’écouter ces peurs et ces angoisses, de les laisser venir à la surface, de se demander à quels besoins ces peurs sont reliées. Les émotions ont leur raison d’être, elles nous permettent de retrouver une forme d’équilibre si elles sont entendues puis gérées. Elles sont des messagers qu’il importe d’écouter.

Derrière chaque peur se cache un désir. Une manière de gérer nos peurs est de chercher le désir qu’elles occultent. Et ainsi, de nous focaliser sur ce que nous voulons plutôt que ce que nous fuyons.

Je crois très fort à la force de l’équipe pour vaincre les peurs. Je pense aussi que le manager a un rôle essentiel à jouer dans la gestion de la peur. Tout ce qui sera de nature à rassurer y contribuera : informer, communiquer, témoigner, parler de l’après crise et anticiper la reprise… bref, montrer un cap.

Enfin, la meilleure manière de gérer ses peurs, c’est de prendre soin de soi et de veiller à un équilibre de vie pendant ces semaines. Faire des pauses, déconnecter et recharger nos batteries. Se reposer, bouger, rire et garder du lien. Coûte que coûte.

-Quels conseils donner aux entreprises pour affronter cette pandémie ?

Les crises ne sont pas nouvelles. Celle-ci est importante, certes. D’autres l’ont précédée et d’autres encore la suivront.

Chez Formalia, nous rappelons quelques règles fondamentales pour la gestion d’une crise telle que la pandémie actuelle. Ces premières règles s’adressent au chef d’entreprise et à son comité de direction :

  1. Prendre du recul et installer le calme : l’état d’esprit du dirigeant d’entreprise est un facteur essentiel pour affronter la crise. Sa capacité à rester zen, sa capacité à prendre du recul et à installer le calme autour de lui, vont faire la différence au cours de la période de tumulte. Boris Cyrulnik parlerait de « muscler sa résilience ».
  2. Faire équipe avec le personnel : la sortie de la crise ne pourra se faire qu’avec le soutien et la collaboration totale du personnel. Il convient, donc, de solidifier ou faire naître un véritable esprit d’équipe, en créant des moments pour analyser ensemble les problèmes, en impliquant chacun dans la recherche de solutions concrètes.
  3. Exprimer de la solidarité : dans le cas d’une pandémie, l’entreprise doit aller au-delà du personnel et penser à son rôle citoyen. Il s’agit de favoriser l’entraide et d’organiser les actions concrètes à la portée de l’entreprise.
  4. Soigner la communication : la crise amène une rupture. Il faut éviter que cela se traduise par une perte de confiance. En interne, les membres du personnel ont besoin d’une information vraie, simple, fiable et exprimée en toute transparence. En externe, le marché a besoin de continuer à croire en l’avenir de l’entreprise.
  5. Gérer les liquidités : en période de crise, ce sont les liquidités et non pas la profitabilité qui sont déterminantes et peuvent faire basculer une situation. On peut sacrifier de la marge, mais on doit rester liquide financièrement.
  6. Repenser les dépenses : il est important de revenir à une règle saine : on ne dépense pas l’argent que l’on n’a pas. Il s’agit de faire mieux avec moins.

Plus que jamais, le manager de l’entreprise ou des équipes se doit d’être un point de repère, une sorte de phare pour les équipiers qui traversent cette période tumultueuse.

A l’Ecole des Talents, nous rappelons souvent que le Manager de Talents est, tous les jours, sous les projecteurs. Durant la crise, c’est encore plus vrai. Nous nous devons de faire preuve d’exemplarité, de sang-froid, de confiance dans l’avenir et de détermination.

Les grands invariants de la motivation doivent être présents : sens, reconnaissance et cohérence. Dans une période comme celle que nous traversons, les membres de nos équipes ont peut-être du mal à trouver du sens. C’est à nous d’y contribuer.

Durant le confinement, la reconnaissance pourrait faire défaut. Ce n’est pas toujours facile de donner de la reconnaissance à distance, nos habitudes sont bousculées et l’urgence nous fait parfois oublier l’essentiel.

Durant cette période de confinement, le télétravail n’est pas simple à gérer. Il ne ressemble pas au télétravail pratiqué en temps normal : seul, au calme, avec toutes les possibilités de concentration. La présence des enfants, un environnement et du matériel pas toujours adaptés sont des éléments qui ne le facilitent pas.

Le management à distance nécessite aussi, de la part des responsables d’une équipe, une vraie confiance. Acceptons que leur travail soit fait à des moments qu’ils choisiront. Lâchons nos peurs, notre besoin de maîtriser et de contrôler. Entrainons-nous au management de la confiance.    

Entretenons aussi la motivation des membres de nos équipes en leur permettant d’utiliser leurs talents et leur créativité durant cette période.

-Comment garder la cohésion d’une équipe en pareil cas ?

Chez Formalia, nous veillons à instaurer un rituel d’une réunion hebdomadaire. Tous les lundis, nous nous réunissons en visio-conférence. Nous commençons notre réunion par une «météo» au cours de laquelle chacun peut partager son vécu des derniers jours. Ce moment constitue une forme de purge émotionnelle qui permet une meilleure disponibilité par la suite.

Lors de ce premier tour de table virtuel, je demande aussi aux membres de l’équipe ce qu’ils ont appris ou découvert durant la semaine et qu’ils veulent partager au groupe.

Nous essayons de nous répartir les rôles durant la réunion : un participant est le gardien du temps, un autre est le lecteur des commentaires en ligne que les participants peuvent poster, un autre a pour mission de repérer les signes non verbaux des participants, un autre fait la synthèse. Ces rôles pourront être inversés lors d’une autre réunion.

Les outils digitaux de réunions en ligne permettent des échanges de grande qualité. Avec un peu d’entrainement et de créativité, il est possible de vivre des réunions vivantes et dynamiques.

J’essaie de varier les approches pédagogiques. L’outil que nous utilisons permet de faire des sous-groupes, par exemple. Il est possible de faire des brainstormings et d’utiliser la plupart des techniques d’animation de réunion. J’ai du plaisir à découvrir toutes les potentialités des outils de réunion à distance !

-Revenons à la période de confinement, la gestion du temps, la régularité des journées, cela est-il important ?

Oui, les rituels sont importants, ils rassurent, ils donnent des repères. Il me paraît essentiel de cadencer les journées, les semaines. De conserver des horaires proches des horaires habituels. De savoir éteindre son ordinateur, de se déconnecter après une journée ou une semaine de travail. De s’offrir des vraies soirées, des vrais week-ends, de s’aérer chaque fois que c’est possible.

-Que lisez-vous actuellement ?

Comme d’habitude, je lis plusieurs livres en même temps. Je papillonne de l’un à l’autre en fonction de mes besoins et envies. Je mesure la chance que j’ai d’aimer lire. Le confinement peut durer, j’ai de quoi faire… 

Pour le moment, je lis «Conversations cruciales», titre aussi de la formation que j’ai suivie en ligne, la semaine dernière. Je devais suivre cette formation à Paris et elle a été maintenue en formation à distance. Une belle première expérience pour moi. 

Autre livre commencé cette semaine «100 ans. Du bonheur d’être centenaire» de Lynda Gratton et Andrew Scott. Tout un programme…

Sur ma liseuse, plusieurs livres en cours de lecture :

  • "21 leçons pour le 21eme siècle" de Yuval Noah Harari,
  • "L’entreprise altruiste" de Isaac Getz et Laurent Marbacher,
  • "Les chemins de la joie" d’Isabelle Filliozat,
  • "La sagesse" de Frédéric Lenoir.

Et enfin, j’ai aussi plusieurs livres audio en cours. Habituellement, je les écoute en voiture ou en marchant. Mes préférés pour le moment : «Pensouillard le hamster», livre savoureux et interpellant lu par son auteur Serge Marquis, médecin canadien. Son accent et son humour m’enchantent. J’ai lu et écouté ce livre plusieurs fois avec le même plaisir. Un autre auteur m’accompagne au quotidien, Christophe André avec «Méditer jour après jour».

Vous voyez, je ne m’ennuie pas…

-Quel auteur de développement personnel relire aujourd’hui ? Pourquoi ? Et que nous dit-il ?

Difficile de choisir un auteur. Il y en a tant qui m’aident au quotidien. Puisqu’il faut en choisir un, je parlerai de Thomas d’Ansembourg que j’ai eu la chance d’entendre en visio-conférence cette semaine sur le thème «Du changement individuel au changement collectif». Ce que j’en ai retenu :

  • L’importance de se défaire de nos programmations collectives :
    • Habitude de voir la vie comme une tragédie : la culture du malheur ;
    • Habitude de voir les rapports humains comme des rapports de force, de pouvoir ;
    • Habitude de voir les rapports humains sous l’angle de la méfiance.
  • L’importance d’une bonne hygiène relationnelle et d’utiliser les outils de la communication non violente pour établir des relations fluides avec autrui.
  • L’importance de repérer les signaux faibles qui attestent qu’un changement de paradigme est en train de se produire.
  • Une vision d’espoir pour le monde de demain. Thomas d’Ansembourg suggère d’organiser une « émeute citoyenne bienveillante » pour demander aux décideurs, d’organiser dans les écoles, les entreprises, les lieux de rassemblement, des cours de connaissance de soi, d’empathie, d’intelligence émotionnelle et de négociation non violente des conflits.

-Si le confinement était éternel (rassurez-vous, cela devrait se terminer :-)) que regretteriez-vous de n’avoir pas fait ?

Je regretterais de ne pas avoir profité de la petite maison en Provence que nous venons d’acheter…

-Qui est le plus grand confiné de l’histoire ? 

Le plus grand, je ne sais pas. Je pense immédiatement à Nelson Mandela qui a vécu un confinement forcé pendant 27 ans. Il est pour moi un extraordinaire exemple de fidélité à ses valeurs, d’exemplarité et de résilience.

Je pense aussi à un héros de roman, Robinson Crusoé, confiné sur une île déserte pendant 28 ans.

-En période de confinement, entre les membres d’une même famille ou entre personnes qui cohabitent, on voit que les territoires sont touchés. Comment gère-t-on son territoire ?

Il est important que chacun ait son espace d’intimité. Un espace physique et symbolique. Avoir un coin à soi pour se retirer dans sa grotte, pour retrouver le calme après l’agitation, pour être seul avec soi, sans intrusion de l’autre. Avoir aussi un espace-temps pour soi, rien que pour soi.

C’est dans cet espace qu’on peut recharger ses batteries pour mieux retrouver les autres après. Parfois, de simples écouteurs suffisent. Des rituels aussi. Des codes décidés en famille. La symbolique de la porte fermée, un feu rouge dessiné sur un post-it, un objet distinctif qui, quand on le porte signifie : j’ai besoin de paix.

Mais attention, si nous avons des codes pour signifier le besoin d’être seul, il faut aussi des codes qui signifient l’inverse : là, maintenant, je suis disponible pour toi, jusqu’à telle heure. 

C’est un bel apprentissage pour tous, de la manière de faire vivre le respect dans la famille.

-Et comment bien communiquer pour éviter les conflits ?

Eviter ne me semble pas le bon mot. Les conflits, il ne faut pas les éviter. Il faut les vivre et les gérer.

Les conflits sont normaux et ne sont, en aucun cas, une menace s’ils sont bien gérés. Le désaccord ne signifie pas le désamour.

Dans cette période où parfois les nerfs sont à fleur de peau, où l’espace est restreint, où on passe 24h sur 24 ensemble, il est normal que les gens qu’on aime nous agacent parfois. Il est normal que nos propos soient plus agressifs ou tendus que d’habitude. Ce n’est pas grave.

Ce qui est grave, c’est d’en rester là. Personnellement, ce qui m’aide c’est d’abord de prendre un temps de respiration. Le conflit ne doit pas être géré dans l’instant. Pendant cette respiration, je me pose ces questions : «Est-ce cela que je veux pour moi ? Est-ce cela que je veux pour l’autre ? Est-ce cela que je veux pour notre relation et pour notre famille ?». Souvent, ces questions me permettent de sortir de la colère ou de la tension ; et je retrouve le calme et la sagesse pour renouer la communication pour demander pardon si j’ai blessé, pour expliquer quelle était mon intention, pour exprimer mes besoins et écouter ceux de l’autre, pour faire la paix et repartir plus forts.

-De votre fenêtre, quel paysage voudriez-vous voir ?

Celui que j’ai la chance de voir au quotidien : la Meuse… calme et paisible ; les cygnes, les oies et les canards qui n’ont pas entendu parler du Covid 19 ; le printemps qui s’installe et qui me rappelle que la vie est plus forte que tout.

-Dernière question, ce virus, minuscule et si effrayant, il représente quoi pour vous ?

Un appel à l’humilité, à la vigilance. Un rappel de l’impermanence des choses, de la nécessité de savourer la vie au jour le jour. Un signal qui nous rappelle de choisir nos priorités et de minimiser nos préoccupations futiles.

Un rappel que nous sommes tous interconnectés, reliés sur la planète terre et que chaque action a des conséquences pour autrui. Un appel à retrouver le sens du «Nous» plutôt que celui du «Je» comme le dit si bien Thomas d’Ansembourg.

Un appel à la responsabilité de veiller sur soi pour mieux veiller sur l’autre.

Un appel à être plus conscients de la chance que nous avons eue jusque-là et qui nous semblait tellement normale : chance d’être libre, de pouvoir circuler, voyager, rencontrer des gens, partager un repas, se serrer dans les bras, s’embrasser et faire la fête.

 

Propos suscités par Urbain Ortmans et diffusés le 27 mars 2020.  

 

 

 

 

 

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