Un Verviétois de 55 ans était accusé devant le tribunal d’attouchements et même de viol sur sa propre fille, âgée de 7 ans au début des faits qui se sont prolongés pendant huit ans. Séparé de sa femme, l’homme ne montrait aucun intérêt pour sa fille, jusqu’à ce celle-ci, prête à tout pour attirer l’attention de son père qu’elle mettait sur un piédestal, n’accepte d’abord des massages, puis des caresses de plus en plus appuyées allant jusqu’à des masturbations réciproques, ce qui constitue un viol. Ce n’est qu’à 21 ans que, subissant un mal être handicapant, la jeune femme se confiera d’abord à un thérapeute, puis à sa mère.
Devant le tribunal où il avait comparu libre, l’homme était en aveux, même si c’est du bout des lèvres. La partie civile soulignera l’effet dévastateur qu’ont causé les abus de son père sur la jeune femme, allant jusqu’à changer de nom. Le ministère public avait insisté sur le caractère ignoble des faits qui se sont prolongés pendant huit ans. Il avait réclamé 4 ans de prison ferme.
La défense avait plaidé un sursis probatoire pour des faits qui se sont passés il y a plus de dix ans. Le verdict est bien de 4 ans, mais assorti d’un sursis probatoire total. (L.B.)