C’est la rentrée aussi pour l’enseignement pour adultes. Un enseignement en progression, de l’ordre de 10 à 15% pour l’IPEFA Verviers, l’Institut provincial d’enseignement et de formation pour adultes. Une tendance générale. A quoi doit-on cet intérêt?
"L’enseignement pour adultes". Le nom a changé. Une lisibilité et une visibilité renforcée par la fusion des établissements provinciaux verviétois de niveau secondaire pour devenir l’institut provincial d’enseignement et de formation pour adultes.
« Le terme de promotion sociale avait parfois une connotation légèrement négative, associé parfois à des cours du soir ou uniquement pour un épanouissement personnel. Ici, nous nous inscrivons très clairement dans le contrat 2035 de Madame Glatigny comme un acteur pour le parcours vers l’emploi de ces étudiants », soutient Ingrid Gohy, directrice IPEFA Verviers.
Des élèves plus jeunes
Au total, les élèves ont augmenté de l’ordre de 10 à 15 %. Le public est aussi plus jeune, surtout pour les cours en journée. Un rajeunissement lié notamment à la problématique de décrochage scolaire.
Dans l’enseignement pour adultes, les titres ou de diplômes ne sont pas obligatoires. Des tests peuvent être réalisés pour prendre en compte les compétences ou les études effectuées à l’étranger.
Une alternative pour les étudiants qui ne sont plus finançables dans le supérieur
La limitation à 2 ans des allocations de chômage n’impacte pas encore les inscriptions à Verviers. C’est le cas ailleurs car une exception est faite pour tous ceux qui suivent une formation dans un métier en pénurie avant le 1er janvier 2026. La réforme du décret paysage a par contre elle déjà des conséquences.
« Il y a des étudiants qui ne sont plus finançables qui cherchent une alternative et l'enseignement pour adultes leur en propose une puisque les diplômes que nous délivrons sont équivalents au plein exercice, mais sans avoir cette problématique de finançabilité", précise Ingrid Gohy, directrice IPEFA Verviers.
Certains de ces étudiants en « éducateur spécialisé » travaillent déjà. C’est possible grâce à l’organisation par modules de l’enseignement pour adultes. La reconversion professionnelle ou la formation continue aussi, comme la formation complémentaire en actes infirmiers délégués pour les aides-soignantes.
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