Après les inondations, plusieurs familles ont pu être relogées dans les kots de la rue aux Laines. C’est le cas des familles de Khadidja et d’Ariette. Après être passées par plusieurs centres d’hébergement, celui de la rue Foxhalle ou encore à Heusy, elles ont débarqué ici il y a moins d’un mois. Aujourd’hui on leur demande de quitter les lieux pour le 28 mars au plus tard. Une situation bien trop compliquée d’autant qu’elles n’ont nulle part où aller. " Tout ce que je demande, c’est un toit pour mes 6 enfants. Depuis l’été je suis fatiguée, physiquement et psychologiquement. J’ai décidé d’entamer une grève de la faim et j’espère que les choses vont bouger", explique Khadidja
Selon les familles, les recherches de logement effectuées ces 8 derniers mois ont presque toujours été vaines. Leurs anciens logements sont considérés comme insalubres et donc inhabitables. Malgré les nombreuses demandes et aidées par plusieurs bénévoles, elles déplorent aujourd’hui de ne pas avoir été entendue par les autorités. "J’ai un dossier à Logivesdre et j’ai également fait la demande dans 21 communes et je n’ai toujours pas de réponse. J’attends qu’on puisse trouver une solution, c’est tout", ajoute encore la sinistrée de la Rue Renier.
Contactée par nos soins, la Ville précise ne pas être responsable de cette fermeture du centre d’hébergement jusque-là loué par la Ville. Elle dit comprendre le désarroi de ces familles et précise également que 90 familles ont déjà pu être relogées par ses services. Les services d’urgence sociale travaillent d’ailleurs toujours sur ces dossiers pour trouver des solutions au plus vite. Une piste a encore été trouvée ce matin.