Noshaq, c’est la nouvelle identité du fonds d’investissement liégeois Meusinvest. Un changement de nom opéré cette année pour mieux coller aux objectifs de ce poumon du développement économique de la Province qui entend dans les prochaines années investir dans le secteur du développement durable et de la culture.
Audrey Degrange
Près de 115 millions d’euros d’investissements soit une intervention dans 170 dossiers, la société de gestion de fonds et de développement économique liégeois, Noshaq ex-Meusinvest, connaît un exercice 2018-2019 exceptionnel. Il confirme surtout que le plan stratégique mis en place en 2016 misant sur des secteurs prioritaires comme le biotech, le numérique, l’immobilier, l’agro-alimentaire de qualité et l’industrie 4.0 amène à la croissance. "Les chiffres de l’année dernière nous avais déjà surpris, confirme Gaëtan Servais, Directeur de Noshaq. Mais c’est la preuve que la stratégie du conseil d’administration porte ses fruits. Les entreprises de nos pôles prioritaires en amènent d’autres et c’est très positif quand on sait qu’en 2000, nos investissements représentaient seulement huit millions en Province de Liège."
Le portefeuille de Noshaq compte aujourd’hui 464 sociétés soit deux dois plus qu’en 2011. 75 nouvelles entreprises y sont rentrées l’an dernier. 7 sont issues de l’arrondissement de Verviers à l’image de Sterisys basée à Eynatten et active dans le domaine de la stérilisation industrielle. Preuve que les intérêts du groupe ne se limitent pas au bassin liégeois. Noshaq encourage d’ailleurs nos entreprises à se manifester et ce, quelque soit le secteur. "Nous sommes là pour aider au développement de projets positifs, créatifs, d’innovation, d’investissement. Il ne faut pas attendre d’avoir des difficultés financières pour nous appeler, là on ne saura rien faire", explique le directeur général.
Provocateurs de possibles, c’est l’ambition affichée de Noshaq qui ajoute l’énergie, le développement durable et la culture à ses domaines de prédilection. Posant dès lors la question du Grand-Théâtre de Verviers, le fonds d’investissement pourrait-il participer à sa rénovation ? "Pourquoi pas, nous confie Jean-Michel Javaux, Président de Noshaq. Cela demande bien évidemement des contacts mais c’est une bonne idée. On a investi à la Grand Poste à Liège, dans l’immobilier et l’hotellerie dans la région verviétoise alors qui sait."
Voila qui pourrait être de bon augure au vu de l’expertise et du réseau affiché par Noshaq qui depuis 34 ans a soutenu 837 sociétés et consolidés pas moins de 25 mille emplois.
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