Le prononcement du jugement concernant Joël Tchéou est reporté. Ce dernier devait avoir lieu ce mecredi matin et est finalement reporté au 21 décembre. Joël Tchéou est poursuivi pour le meurtre de Pascale Daelen commis en janvier 2014.
La chambre criminelle du tribunal correctionnel de Verviers a reporté mercredi à la date du 21 décembre le prononcé du jugement dans le dossier de Joël Tchéou, un Verviétois de 60 ans, poursuivi pour avoir commis entre le 15 et le 19 janvier 2014 le vol de cartes de banque avec la circonstance aggravante de meurtre, la séquestration, le viol et des attentats à la pudeur sur la personne de Pascale Daelen (53 ans) sa voisine à qui il souhaitait soutirer de l’argent.
Joël Tchéou avait expliqué à l’audience avoir investi le 16 janvier tôt le matin l’appartement de sa voisine afin de lui soutirer de l’argent. Il avait admis avoir fait beaucoup d’aller-retour entre son appartement, où il séquestrait sa victime, et la banque afin de retirer l’argent. Il a avoué avoir attaché la quinquagénaire et lui avoir fait prendre des somnifères afin de préparer son départ.
« Elle a fini par s’endormir puis s’est réveillée en sursaut durant la nuit. Elle a retiré son bâillon. Je l’ai fait taire en lui mettant un coussin sur la tête, j’ai appuyé, je ne sais plus combien de temps. J’ai stoppé quand elle a arrêté de bouger. Je ne voulais pas en arriver là », avait-t-il déclaré à la barre avouant ensuite s’être débarrassé du corps dans la Meuse dans la nuit du 18 au 19 janvier.
ll avait enfin fui en Thaïlande où il avait été interpellé à la suite de l’enquête menée en Belgique sur la disparition de sa voisine et son possible lien avec ces faits.
Le parquet, qui avait considéré toutes les préventions établies, avait requis le maximum de la peine à savoir 30 ans de prison stigmatisant l’extrême gravité des faits, la personnalité interpellante et dangereuse du prévenu, son attitude lors de l’enquête, l’organisation de sa fuite, la façon dont il s’est débarrassé du corps ou encore la vie menée en Thaïlande pour réclamer cette peine maximale.
Le parquet a également relevé la personnalité manipulatrice, instable, autocentrée et sans autocontrôle de Joël Tchéou.
La défense avait soutenu, concernant l’homicide, un décès accidentel « corroboré par l’attitude de mon client qui était dans l’improvisation la plus totale après qu’il ait commis l’irréparable. »
Il avait estimé que la prévention devait être disqualifiée en coups et blessures ayant entraînés la mort sans intention de la donner voir en requalifiant les faits de vol avec violence avec circonstance aggravante de meurtre.
Concernant le viol et les attentats à la pudeur, la défense avait requis l’acquittement.
(Belga)
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