Ce n'est pas un secret, le secteur du pain fait partie des secteurs en pénurie. Pourtant, les ressources et la passion sont bien là. Plusieurs boulangers et restaurateurs se sont d'ailleurs retrouvés autour d'une même table pour penser à l'avenir.
En Wallonie, et à Bruxelles, c’est une boulangerie qui ferme chaque semaine. C’est le constat posé par le Réseau Aliment-Terre de l’Arrondissement de Verviers. Pour lui, si le secteur ne se réinvente pas, il disparaîtra. L’idée est alors venue de proposer aux boulangers intéressés de participer à une matinée professionnelle autour des nouvelles tendances de la boulangerie artisanale et de la filière céréales. " On propose différents ateliers aux personnes présentes. D'abord, il y a le parcours "céréale panifiable" où on essaye de recréer du dialogue sur l'ensemble de l'arrondissement, de l'agriculteur en passant par la meunerie et jusqu'au boulanger. C'est vraiment l'objet aujourd'hui, c'est de se faire rencontrer les gens et de voir quel peut être l'avenir de la boulangerie chez nous sur notre arrondissement. Il faut absolument essayer de réapprendre peut-être à se différencier et à faire des produits d'extrêmement bonne qualité. On a tout, en fait, sur notre arrondissement pour le faire et c'est ce qu'on essaie d'expliquer ici à travers cet exemple de la meunerie "Histoire d'un grain". L'autre parcours, c'est GoodFood Entrepreneur et là ce sont des porteurs de projet. Certains sont déjà en activité, certains veulent développer leur projet et ils viennent ici, à Histoire d'un grain, pour voir comment faire évoluer leurs idées, car c'est un lieu très particulier, qui accueille lui-même différents projets", explique Renaud Keutgen, coordinateur au RATaV, le Réseau aliment-terre de l'arrondissement de Verviers.
Sur place des boulangers au parcours très différents. François Boldet fait partie des nouveaux du milieu. Architecte de formation, il a décidé de changer de vie pour tenter de faire bouger les choses à son échelle. Cette matinée était, dès lors une belle opportunité. "Quand on boulange, on est tout seul chez soi dans son atelier. On travaille beaucoup. Et donc, on n'a pas la possibilité d'aller rencontrer les différents acteurs. Ici il y a plein de monde, ça bouge et ça motive surtout".
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