Le constat est malheureusement implacable, malgré les actions de sensibilisation, le nombre d’accidents aux passages à niveau ne diminue pas. En 2017, on a dénombré 51 accidents qui ont causé la mort de 9 personnes. Pour tenter d’enrayer ce phénomène, Infrabel lance une campagne choc.
Imaginez un instant un véhicule sur un passage à niveau... Quand un train, lancé à 75 km/h percute l’automobile, le choc est terrible. Les images font froid dans le dos. (voir les vidéos ci-dessous, ndlr)
Pour la toute première fois au monde, un « crash test » a été réalisé à des fins scientifiques et dans le but de se former. Il a rassemblé l’ensemble des acteurs concernés.
Les résultats sont percutants : personne n’aurait survécu à cet accident qui s’est pourtant produit à vitesse réduite. Une expérience qui rappelle à tous l’importance de respecter la signalisation aux passages à niveau.
Jusqu’à présent, aucun « crash test » entre un train et un véhicule routier n’avait jamais été réalisé à des fins scientifiques et dans le but de se former. Cette première mondiale aura permis à Vias Institute de prendre des mesures sur le véhicule pendant l’accident, aux pompiers de Mons de réaliser la désincarcération des 3 « victimes », à la Police fédérale des Chemins de Fer de former de jeunes recrues aux accidents impliquant un véhicule routier, et à Infrabel de travailler à la remise en état de l’infrastructure ferroviaire.
Un crash test réaliste mais réalisé en toute sécurité
Le véhicule est immobilisé sur le passage à niveau. Une « locomotive-bélier », sans conducteur, est poussée par une autre locomotive. Celle-ci freine, laissant le bélier heurter le véhicule immobilisé sur le passage à niveau à une vitesse de 75km/h. Pour freiner la « locomotive-bélier », pas moins de 9 dispositifs de sécurité différents ont été prévus, testés chacun 5 fois avec succès. Le premier dispositif a rempli son office, et le train s’est arrêté en toute sécurité, 150 mètres après la collision.
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