Le tribunal correctionnel de Verviers a condamné ce matin Paul Fauconnier (55 ans), l’ancienne tête de liste Ecolo, à deux ans de prison avec sursis probatoire. Il était accusé de viol et attentats à la pudeur sur une jeune fille de 15 ans au moment des faits, il y a plus de quatre ans. C’est au cours d’une cure de désintoxication que la victime s’est confiée à son thérapeute, en révélant que le prévenu venait régulièrement dans sa chambre et la tripotait avec des introductions digitales dans le sexe.
Ce que le prévenu niait formellement, admettant juste une scène limite et unique qu’il qualifie de moment d’égarement au cours de laquelle il aurait seulement caressé la jeune fille, sans aller plus loin car il s’était rendu compte de ce qu’il faisait et avait arrêté de lui-même ses gestes litigieux.
Une version que le ministère public n’avait pas admise, arguant de la crédibilité de la victime accréditée par les experts, de sa détresse post-traumatique, ainsi que ses propos sans exagération. Il avait réclamé trois ans de prison ferme.
La défense, se basant sur une unique scène malheureuse qu’il regrette amèrement, avait sollicité une suspension du prononcé.
Une mesure que le tribunal a refusé, vu l’absence de prise de conscience du prévenu. Il a reconnu les faits comme étant établis, donc les viols, et infligé deux ans de prison avec sursis probatoire, avec obligation de suivre une guidance psychologique. Il devra en outre verser 5.000 euros à sa victime. Le tribunal a aussi prononcé une déchéance de ses droits civils et politiques pour une période de 5 ans.
A l’issue de ce prononcé, le condamné a immédiatement clamé qu’il irait en appel de ce jugement. (L.B.)
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