On reprochait à un Verviétois qui comparaissait détenu devant le tribunal correctionnel une volée de choses qui vont de viols sur une mineure de moins de 10 ans à des sodomies non consenties sur sa compagne, en passant par des attentats à la pudeur et traitements dégradants sur des jeunes enfants.
Il y a d’abord des viols répétés sur une cousine hébergée un moment par sa mère, et qui avait 7-8 ans à l’époque des faits. Ce qu’il niait, disant n’être jamais resté seul avec elle. Et puis il y a le cas de sa compagne. Celle-ci avait à peine 15 ans (et lui 25) et était enceinte de 7-8 mois quand a commencé leur relation. Une relation empreinte de violence et de sévices sexuels. C’est ainsi qu’elle décrit un climat de terreur et de séquestration, qu’il la faisait boire et profitait de son état d’apathie pour la sodomiser.
Il y a également deux volets maltraitance et traitement dégradant vis-à-vis des enfants. Et d’abord à l’égard de sa propre fille. A 2 ans, celle-ci serait restée inconsciente après des coups portés par lui. Enfin, il y a le cas du fils de sa compagne, qui était son souffre-douleur, qu’il appelait le singe. Sa mère décrit une scène où il était dans le bain avec lui et était en érection. Il l’a alors frappé sur la tête avec son sexe. Les enfants étaient mis au lit dès 17-18h, et parfois attachés. Ils devaient parfois rester des journées entières dans leur chambre, ce qu’il niait. Même s’il avait admis in fine qu’il est un père indigne.
Pour cela, le ministère public réclamait 4 ans de prison, une peine qui paraissait bien légère par rapport à la quantité et à la diversité des choses qu’on lui reprochait. Effectivement, le tribunal l’a condamné à une peine plus lourde, 5 ans de prison, assortie d’un sursis probatoire pour la moitié. Il l’a toutefois acquitté au bénéfice du doute pour certaines préventions, dont les viols de sa compagne.
(L.B.)
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