Engagé depuis plus de soixante ans au sein d’Entraide et Fraternité, Jean-René Thonnard évoque son parcours, la transmission familiale de l’engagement et l’importance d’une solidarité qui dépasse les frontières.
« Mon papa a toujours été quelqu’un qui a vécu dans ses tripes et dans sa vie, avec une solidarité envers les plus pauvres. Et donc logiquement, j’ai suivi et j’ai repris le flambeau. Et je suis toujours là après soixante ans. »
L’engagement s’est transmis naturellement, comme une évidence. Cette fidélité à la solidarité est devenue un fil conducteur de toute une vie.
« À travers cette opération, on montre combien il est important d’être solidaires avec toutes les populations du monde. »
L’ONG Entraide et Fraternité agit sur tous les continents, sans privilégier l’un plutôt que l’autre. Elle a également un ancrage européen et belge, en soutenant des associations locales qui luttent contre la pauvreté.
« C’est vraiment important d’unifier et de prendre conscience que cette solidarité est essentielle. Pas la charité, pas simplement donner pour se donner bonne conscience, mais vraiment se montrer solidaire de ceux qui, dans leur pays, leur communauté, leur village, se mettent ensemble en coopérative pour avoir une vie meilleure. »
Soixante ans après, la solidarité reste présente, même si elle a évolué.
« Elle est toujours aussi présente bien sûr. Elle a changé, bien sûr. Il est clair que la situation économique de notre pays ou la situation géopolitique du monde rend plus difficile l’éveil à la solidarité. Mais quand on peut parler avec les gens et quand on peut essayer d’entrer en contact avec eux, on se rend compte que cela reste quelque chose d’important pour beaucoup de gens. »
À Verviers, l’esprit de solidarité se manifeste aussi à travers l’engagement des jeunesses politiques, toutes tendances confondues.
« Oui, tout à fait et depuis très longtemps. Je suis admiratif de ça. Je suis un peu au balcon, je les laisse prendre cette initiative. Mais c’est vrai que c’est beau de voir que, quelle que soit leur tendance politique, les jeunes se rassemblent autour d’un projet de solidarité. Une fois par an, c’est très très bien ! »
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