La problématique n’est pas neuve mais elle ne fait que s’amplifier. A travers la Belgique, les membres des services de secours et de sécurité sont de plus en plus souvent victimes d’agressions tant physiques que verbales. Rien que dans la zone de secours Vesdre - Hoëgne et Plateau, huit cas ont déjà été enregistrés depuis le début de l’année. La zone 4 tire la sonnette d’alarme et encourage désormais son personnel à porter plainte.
"Son métier, c’est sa passion"
Audrey Degrange a rencontré Philippe Angenot. 17 ans qu’il est sapeur pompiers ambulancier à Verviers. Si les interventions difficiles font partie de la fonction, la violence elle est n’a jamais été autant présente "Effectivement, il y a une évolution et ce sont souvent les mêmes personnes, des personnes alcoolisées ou droguées qui trainent en rue. Des badauds nous appellent alors pour les prendre en charge et c’est là que ça dérape" constate le professionnel.
"Sauver des vies, oui mais..."
Il y a deux mois, Philippe Angenot est victime d’une agression, une menace de mort est même proférée. Il décide alors de porter plainte soutenu par sa hiérarchie. Des situations qui sont loin d’être isolées, pour le corps des pompiers, c’est l’incompréhension " Nous ce qu’on veut c’est rappeler nous sommes là pour le bien des citoyens, on est là pour leur venir en aide et donc on est vraiment interpellés face à cette agressivité" confirme Quentin Grégoire, Commandant Zone de secours Vesdre Hoëgne et Plateau
Systématiquement, la zone de secours a donc maintenant décidé de déposer plaintes auprès des services de police encourageant son personnel agressé à faire de même. Une démarche soutenue également par le Parquet qui pourrait mettre en application la tolérance zéro "On a toujours été attentifs à ce genre de situation et de plaintes qui nous arrivent, il y a une réaction qui s’opère depuis toujours et cela va continuer" explique Gilles de Villers Grand Champs, Procureur de division Parquet de Liège – Division Verviers. Notons enfin que pour ces actes, s’ils sont jugés, le ou les auteurs encourent de 6 mois à 10 ans de prison.
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