Ni légumes ni fromages dans l’étal de ce stand à l’entrée du marché hebdomadaire de Verviers mais des livres, des flyers, des affiches et des slogans pour rappeler que le 8 mars est la Journée internationale des droits des femmes. Un collectif d’associations verviétoises s’est mobilisé autour de cette problématique comme chaque année et le coronavirus n’y a rien changé.
C’est la précarité sur laquelle cette édition veut mettre l’accent. L’Homme le plus pauvre est toujours une femme. 41% de familles monoparentales sont à risque de pauvreté et parmi celles-ci, 80% sont des femmes. 44% de femmes contre 12% seulement d’hommes travaillent à temps partiel. Des chiffres qui montrent que la précarité est aussi sexiste.
Les droits des femmes reculent même dans certains pays d’Europe, sous la poussée de partis d’extrême-droite. Ailleurs comme chez nous, la Journée internationale des femmes reste donc, encore et toujours, d’actualité.
Chaque année, le 8 mars, un bilan sur la situation des femmes est dressé et aujourd’hui, comme hier, la conclusion est la même : le long combat contre les inégalités de genre n’est toujours pas gagné.
(B. Lousberg)
Recommandations
Le Bethléem verviétois, un patrimoine en cours de renaissance
La Baraque Michel rouvre et conserve son esprit fagnard
Le patrimoine spadois revisité par un conte de Noël immersif dans l’église Notre-Dame et Saint-Remacle
Précompte immobilier en hausse à Aubel pour boucler le budget 2026