Une crise qui s'enlise à Baelen

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Une crise qui s'enlise à Baelen

La crise politique est réelle et profonde à Baelen. Sera-t-elle durable ? La question mérite d’être posée après le conseil communal de ce lundi soir suivi par un public nombreux dont plusieurs membres de l’administration communale.

Le groupe d’opposition ACBM avait fait inscrire un point supplémentaire à l’ordre du jour classique : une résolution relative à la lutte contre le harcèlement des membres du personnel et des élus communaux. L’énoncé est suffisamment explicite pour mieux se rendre compte du climat tendu qui règne depuis plusieurs semaines dans la commune. Après avoir rappelé la dimension prise par les réseaux sociaux dans la problématique du harcèlement, ACBM estime qu’il est du devoir du conseil communal de prendre ce problème à bras le corps et de se doter d’une politique de tolérance zéro en matière de harcèlement, intimidation ou menaces, que ce soit en ligne ou par tout autre moyen. « Le groupe Trait d'Union n'a pas osé prendre notre résolution telle quelle en suggérant que les modalités pratiques des choses demandées au collège soient discutées en commission. Nous pensons qu'en étant au pouvoir, ils ont les cartes en main pour prendre des décisions fortes et courageuses mais nous avons accepté cette commission dans une démarche constructive. Il ne faut pas oublier qu'il y a des vrais personnes qui souffrent de cette situation un peu plus chaque jour », explique le conseiller Arnaud Scheen.

Le personnel sert de bouclier à ACBM

Dans les conflits internes qui secouent la commune, le nom de l’échevin Fabrice Massenaux est souvent cité. Au lendemain d’un conseil électrique, l’actuel échevin des Travaux explique qu’il y a « des constats de fautes lourdes et gravissimes depuis 15 ans. Les enquêtes et audits sont en cours. Via le ministre des pouvoirs locaux et l’Union des Villes et Communes de Wallonie. Mais pour Fabrice Massenaux, le responsable est le groupe ACBM. Pas le personnel qui selon lui a été formé selon les règles de ACBM. « Comme c’est mentionné dans des articles, je ne rentre pas dans le bureau de la fonctionnaire responsable de l’aménagement du territoire et de l’ urbanisme qui s'auto-proclame la porte-parole de 10% du personnel. Les autres 90 % se réjouissent de l’audit qui sera organisé. Ils ont beaucoup de choses à dire en défaveur de ACBM. Le personnel sert actuellement de bouclier au groupe d’opposition afin d'espérer gagner un peu de temps », explique l’échevin Fabrice Massenaux.

Nous avons tenté de joindre la bourgmestre Nathalie Thönnissen mais sans succès.


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