Candidat à une implantation dans la région, le projet du Télescope Einstein poursuit sa phase de préparation. Ce lundi, une charte a été signée avec le Parc Paysager du Bocage sans frontières afin de placer la protection des paysages au cœur des études.
Le projet du Télescope Einstein et le Parc Paysager du Bocage sans frontières s’inscrivent désormais dans une démarche commune. Une charte a été signée par les différents partenaires, dont les communes d’Aubel et de Plombières, afin de concilier la protection des paysages et le développement du projet scientifique.
Pour Benoît Dorthu, vice-président du Parc Paysager du Bocage sans frontières et échevin à Aubel, cette charte va bien au-delà d’un engagement symbolique.
« Cette charte dit simplement que les investissements appelés par le Télescope Einstein – on parle de millions, voire de centaines de millions d’euros – doivent aussi servir à améliorer le paysage. Le territoire des habitants qui vivent au-dessus de cette infrastructure souterraine de très haut niveau technologique doit en retirer des bénéfices, y compris sur le plan sociologique », explique-t-il.
Garantir le respect du paysage bocager
L’objectif affiché est clair : faire en sorte que le respect du paysage bocager reste au cœur des études et du développement du projet, si celui-ci venait à s’implanter dans la région.
« Il faut collaborer de manière sincère et engagée entre les deux parties. Les études de faisabilité environnementale doivent pleinement intégrer la qualité des paysages, la biodiversité et la protection de la ressource en eau, des enjeux essentiels pour le parc paysager », précise Olivier Granville, membre du comité de direction du projet du Télescope Einstein.
Un projet encore en phase de candidature
À ce stade, le projet du Télescope Einstein en est toujours à la phase de préparation et de candidature. Les études de faisabilité technique se poursuivent. Pour les autorités locales, une éventuelle implantation de l’infrastructure dans le sous-sol régional est perçue comme une opportunité à long terme pour le territoire.
« Si la décision est prise ici, une réflexion devra être menée sur l’intégration touristique et économique du Télescope Einstein. Sur l’ensemble du parc paysager, les retombées doivent être positives. C’est tout l’objet de cette charte de collaboration entre deux projets qui se rejoignent et qui peuvent, ensemble, porter quelque chose d’encore plus fort », souligne Benoît Dorthu.
Une décision attendue en 2027
Reste une question centrale : où le Télescope Einstein sera-t-il finalement implanté ? La Belgique est en concurrence avec la Sardaigne et la Saxe. La décision finale n’est pas attendue avant 2027.
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