
Une Disonaise, condamnée à Verviers à 3 mois de prison pour avoir balancé son bébé au dessus du vide, un fait qualifié par le tribunal correctionnel de Verviers de simple menace, a écopé de 4 ans de prison ferme en appel pour tentative de meurtre.
Le 31 août 2022, la police de la zone Vesdre est appelée à Dison où une femme est debout à la fenêtre du 3ème étage d’un immeuble de la rue Albert 1er, dans une attitude manifestement suicidaire. Lorsqu’ils arrivent sur place, les policiers assistent à une scène hallucinante : la dame tient un bébé, une fillette de 1 an et demi, par les poignets au dessus du vide, tout en la balançant. Le temps de monter au 3ème étage et d’enfoncer la porte, les policiers trouvent la dame avec le bébé dans ses bras, desquels ils arrachent l’enfant.
La dame en question, une Tchétchène de 32 ans, est évidemment arrêtée, non sans difficulté puisqu’elle a craché au visage des policiers. Et c’est toujours détenue qu’elle avait comparu devant le tribunal correctionnel sous l’inculpation grave de tentative de meurtre d’un enfant. Et où ses explications vie une interprète étaient peu claires. « Je n’ai jamais essayé de tuer mon enfant, car je l’aime, ainsi que mes trois autres enfants. Dire ça, c’est de la diffamation » avait elle dit. Alors pourquoi cette scène affolante ? « Je voulais attirer l’attention, montrer que j’étais en difficulté ».
Le ministère public avait souligné que les policiers ont trouvé une femme en pleine crise d’hystérie, que l’expertise mentale décrit comme paranoïaque, mais que son état ne nécessitait pas un internement. Il réclamait donc une peine de 40 mois pour la tentative de meurtre plus 4 mois pour la rébellion, soit pas loin des 4 ans de prison.
Mais pour Me Renard, son avocat, il est évident qu’elle n’avait aucune intention homicide. Sinon, elle aurait eu tout le temps d’accomplir son geste fatal pendant que les policiers grimpaient au 3ème étage. Il sollicitait pour elle un sursis probatoire.
Une plaidoirie que le tribunal correctionnel de Verviers avait parfaitement suivie, en allant même au-delà puisque il avait requalifié les faits en simple menace d’attentat, sanctionnée de 3 mois de prison. La rébellion était, elle, punie de 6 mois de prison, le tout avec sursis au-delà de la détention préventive, soit 4 mois et demi.
Mais le Parquet est allé en appel de cette décision, et là, changement complet de ton. Karina est reconnue coupable de tentative de meurtre, et condamnée à 4 ans de prison ferme, avec arrestation immédiate à la clef !
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