
Ce sont à nouveau des faits effroyables qui ont été jugé par le tribunal correctionnel de Verriers, où y était accusé un jeune homme de 24 ans d’abus sur 4 enfants âgés de 4 à 10 ans ! Malgré ses dénégations, il écope de 10 ans de prison.
Ce sont des faits qualifiés d’abjects qu’a eu à connaître le tribunal correctionnel, où a comparu détenu Pierre (nom d’emprunt, pour protéger les victimes), 24 ans, accusé d’abus sur 4 enfants, 3 filles et un garçon, tous des familiers âgés à peine de 4 à 10 ans au moment des faits. Qui se sont étalés sur 5 ans, et qui tous ont été dévoilés lors de conversations anodines avec des adultes. Ce qui exclut tout complot familial, ce qui n’empêche qu’il niait tout en bloc, même si assez mollement.
4 victimes d'un prédateur
Pierre n’avait que 18 ans lorsque les premiers faits ont commencé, en 2019, avec Christine (idem), la fille de la soeur de sa compagne, âgée de 10 ans. Bien plus tard, celle-ci au cours d’une discussion avec sa mère sur un autre sujet, lâche que Pierre l’avait emmenée dans la salle de bain, a sorti son zizi et s’est frotté contre elle après avoir tenté de la déshabiller. Un fait unique qu’il niait. Pourquoi dirait-elle ça alors ? Il n’avait pu que balbutier qu’il ne savait pas, et qu’il n’avait jamais été seul avec elle.
Puis est venu le tour de Mireille (idem), 8 ans, dont la mère est une fille d’un de ses frères, chez lequel il a été hébergé quelques temps. La gamine, également au cours d’une discussion anodine avec sa mère, lui a confié que tonton serait venu à plusieurs reprises pendant la nuit se coucher sur elle, ce qui lui faisait mal. Une fois, elle a crié tellement que son père s’est réveillé et a trouvé son frère Pierre sur le palier en caleçon. Ce dernier s’est alors exclamé tout de go qu’il n’avait rien fait, ce qui semble être un quasi-aveu. Mais Pierre niait aussi cela, tentant d’orienter les soupçons sur un autre frère. Raté, car la gamine a clairement désigné sur photo Pierre comme étant l’auteur de ces actes sordides.
Viols sur son filleul de coeur
Plus graves encore, si c’est possible, sont les faits qu’il aurait commis sur Lucien (idem), 7 ans, le fils d’une amie qu’il appelait son filleul de cœur, et qui s’était attaché à lui. C’est aussi après avoir entendu une réflexion de sa mère sur l’interdit pour un garçon de montrer son sexe qu’il s’était exclamé : Pourquoi alors Pierre m’a-t-il mis son zizi dans ma bouche ? » Et de révéler à la suite les viols commis à plusieurs reprises, même que ça lui faisait mal. Ce que Pierre niait, bien entendu, prétendant que jamais il n’était resté seul avec lui, que sa maman était toujours présente lorsqu’elle passait chez lui. Mais l’enfant déclare aussi que tout ça se passait aux toilettes.
Puis vient enfin le cas de Julie (4 ans), la fille d’une amie, chez qui il a séjourné quelque temps. Elle aussi dira à sa mère que Pierre lui a montré son zizi et lui a fait des « doudouces » sur le sien, ce qui s’est révélé être une pénétration digitale. Lui contestait, admettant juste des chatouilles au niveau des côtes.
Des réquisitions implacables
Avocats des parties civiles et ministère public s’étaient unis pour démonter les dénégations du prévenu, évoquant ces accusations faites par 4 enfants en bas âge qui ne se connaissaient pas et qui dénoncent des agissements similaires, dans des circonstances anodines.
Mme Elodie Herman, ministère public, se montre implacable pour démontrer des faits qu’elle qualifie d’abjects, en dénonçant l’attitude déconcertante du prévenu qui ne s’offusque pas des accusations portées contre lui en répondant aux questions quasiment les mains dans les poches, l’expertise médicale des victimes qui révèle des lésions compatibles avec ce qu’on lui reproche, et surtout celle du prévenu qui le décrit comme peu collaborant, tentant de se faire passer pour un saint en se disant peu enclin sur le sexe, et qui présente de ce fait un risque élevé de récidive. Elle réclamait donc une sanction sévère, 12 ans de prison.
La défense assurée par Me Bourguet, de son côté réclamait son acquittement, en évoquant des suggestions faites par les familles, dont certains se connaissaient entre eux.
Quoiqu’un peu moins sévère, la sanction prononcée par le tribunal est assez lourde : 10 ans de prison ! Et en outre, il devra s’acquitter d’un peu plus de 2.500 euros de frais de justice.
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