Après une série de vols à Verviers, un homme est repéré et arrêté, confondu par des images de caméras de surveillance et par son ADN. Malgré tout, il niait l’évidence, ce que le juge n’a pas apprécié.
A la mi-mars 2025 ont lieu dans des commerces mais aussi dans des camionnettes une série de vols, en centre-ville de Verviers. Tout y passe, principalement de l’outillage, mais aussi des bijoux, des sacs à dos, des casquettes, une veste, des bouteilles d’alcool, des parfums etc...
Excédés, des particuliers parviennent à repérer un individu qu’ils soupçonnent d’être l’auteur des vols, un jeune homme de 25 ans originaire de Mauritanie et en séjour illégal. Ils le maintiennent sous surveillance jusqu’à l’arrivée de la police.
Cette dernière, à l’aide des images de caméras de surveillance, parvient à l’impliquer dans onze faits. Il est formellement identifié à cause de la couleur de sa peau mais aussi de la tenue vestimentaire qu’il portait lors de ces méfaits. Ce qui ne l’empêche pas de nier quasiment tout, à part le vol de deux bouteilles d’alcool au Colruyt, bien forcé puisqu’il avait été pris sur le fait.
Une attitude qu’il maintiendra envers et contre tout devant le tribunal où il a comparu détenu, et ce, en dépit du fait que son ADN a été retrouvé sur des morceaux de verre brisés d’une vitrine. Son passé joue aussi contre lui, puisqu’il a déjà été condamné l’année passée à un an de prison pour des faits similaires, plus des faits liés aux stupéfiants et séjour illégal.
Ce qui n’était pas de nature à inciter le tribunal à une certaine clémence que sollicitait son avocat, sous forme de sursis probatoire. Il l’a condamné à 20 mois de prison ferme, avec ce commentaire du juge : « C’est bien sûr son droit de mentir, mais nier l’évidence à ce point ! Ça lui apprendra ».
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