Les tensions politiques à Baelen semblent s'apaiser, selon le dernier conseil communal. À l'ordre du jour : l'arrivée d'un nouveau président et d'une nouvelle directrice générale, des changements qui pourraient contribuer à détendre l'atmosphère.
Baelen, ses 4500 habitants, son conseil communal explosif ! En tout cas, c’est comme ça qu’il est considéré depuis plusieurs mois. Les tensions au sein des différents groupes politiques sont palpables selon l’opposition et passeraient au premier plan.
« On déplore le manque de projets concrets pour Baelen et Membach, l'absence de choses positives pour les habitants. Ce qui prime, ce sont les petites querelles au sein de la majorité, plutôt que de se concentrer sur les besoins des citoyens. Certains réalisent qu'ils n'étaient pas forcément à leur place, mais préfèrent accuser la minorité. », explique Arnaud Scheen, chef de file du groupe ACBM.
Hier soir le conseil communal aurait-il permis d’apaiser les tensions, c’est en tout cas l’avis de Fabrice Massenaux (Alternative). Le changement de président et l'arrivée d’une nouvelle directrice générale seraient une des clés d’apaisement.
« Nous sommes satisfaits des méthodes de travail, donc on se concentre sur l’essentiel et tout se passe bien. Il y aura bien sûr d’autres sujets à discuter, mais de là à parler de tension, c’est une polémique dont se nourrit surtout l’opposition. », précise Fabrice Massenaux, deuxième échevin
Depuis les dernières élections, les tensions auraient un impact sur le moral des employés administratifs voir plus. « Je sais qu'en interne, il y a des lettres d'avocats qui continuent à arriver à la commune. Il y a du personnel qui est mis sous pression et ça, nous le dénonçons encore fortement, vivement et demandons des mesures très fortes pour arrêter tout ça. », dit Arnaud Scheen. Ce à quoi réplique Fabrice Massenaux : « Il n'y a pas d'harcèlement avéré actuellement, hein. Donc il suffisait de faire une proposition. Notre groupe a fait par exemple des propositions dans certains dossiers afin de régler des problèmes de citoyens. Nous sommes d'abord avant tout au service des citoyens et parfois, le fait de proposer est considéré comme du harcèlement. Ensuite, 3 semaines plus tard, après vérification auprès d'avocats et autres, on se rend compte que on applique la solution que nous avions proposée. »
Si l'entente au beau fixe est loin d'être à l'ordre du jour, la bourgmestre, Nathalie Thönnissen entend tout de même rassurer les citoyens qui restent la priorité des discussions.
« Les choses se sont un peu apaisées. Maintenant, la situation évolue. Dire que rien ne bouge, c’est oublier qu’il nous fallait du temps pour nous mettre en place. Nous faisons aussi des choses qui auraient dû être faites lors des mandatures précédentes. Nous essayons donc de rattraper le retard. »
Vrai apaisement ou simple trêve ? Les prochains dossiers, notamment sur la mobilité par exemple, devraient rassembler ou diviser les points de vue
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