C’est une terrible affaire de viol d’une jeune femme, à Plombières, les faits se déroulant devant un enfant de 4 ans, qui a été sanctionnée de 8 ans de prison par le tribunal correctionnel de Verviers !
Me Haumont, l’avocat de la victime, avait sollicité le huis clos en raison de l’état psychique fragile de celle-ci attesté par certificat médical, et l’a obtenu, ce qui est devenu rare depuis longtemps, alors qu’auparavant, c’était monnaie courante dans les affaires de moeurs. C’est donc sans témoins que l’affaire a été prise par le tribunal correctionnel. Le 5 mai 2024, dans un immeuble de Plombières, un homme, un Ukrainien de 30 ans, se présente à l’appartement d’une voisine que nous appellerons Marine, et lui demande de bien vouloir le conduire pour faire des courses dans un magasin, ce que la jeune femme accepte gentiment. Une fois rentrés, Micky (prénom d’emprunt) l’invite à boire un verre pour la remercier. Mais Marine décline l’invitation, car elle doit s’occuper de son fils âgé de 4 ans.
Plus tard dans la soirée, l’Ukrainien, manifestement alcoolisé, se présente à nouveau chez Marine et lui demande de pouvoir discuter. Celle-ci le laisse entrer dans la cuisine, et dans la discussion, Micky lui avoue qu’il est amoureux d’elle et qu’il est même prêt à assumer son gosse. Mais Marine refuse ses avances et lui intime l’ordre de s’en aller. C’est alors que l’homme est allé plus loin, tentant de l’embrasser sur la bouche, puis lui touchant ses parties intimes, la femme se débattant et criant, au point de réveiller l’enfant de 4 ans. Puis il l’entraîne de force dans une chambre, la couchant sur un lit pour finir par la violer. Et tout ça devant le gamin qui a tenté de défendre sa mère, recevant lui-même des coups, mais en vain. Immédiatement après ces faits, la police a été prévenue, et la dame hospitalisée. Sur son corps, on a relevé non seulement l’ADN de Micky, mais aussi pas moins de 44 lésions et traces de coups. Micky a été arrêté, et c’est toujours détenu qu’il a dû répondre sans témoin de ce méfait devant le tribunal correctionnel, où il a prétendu qu’il y avait consentement mutuel et qu’aucune violence n’avait été exercée.
Le tribunal ne l’a pas cru, et l’a condamné à 8 ans de prison ferme. Il devra en outre indemniser ses victimes, la femme et son enfant, d’un montant de 12.000 euros et s’acquitter de 5.500 euros de frais de justice.
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