Avant de participer à la table ronde dans l’église Saint-Remacle, ils échangent déjà sur le parvis. Ils proviennent de Verviers, Dolhain ou Pepinster. Tous ont vu leurs vies chamboulées par le 14 juillet 2021.
Le réseau wallon de lutte contre la pauvreté tenait à leur donner la parole 4 ans après les inondations.
« On sait que le drame qui a été vécu par les personnes ne se résout pas sur un temps court, soutient Christine Mahy, Secrétaire Générale du Réseau wallon de lutte contre la pauvreté. On sait que les inondations qui les ont frappés atteint un des droits les plus importants qui est le droit au logement, qui est déjà un droit extrêmement compliqué en dehors d'événements tragiques comme ceux-là. Ce type de problème est difficile à résoudre: retrouver du logement accessible, du logement social, avoir sa maison qui est rénovée, ne pas être en difficulté avec les assurances. »
Les associations de terrain sont surchargées. Les inondations appauvrissent. Certains ont perdu un proche, un emploi, sont déprimés ou malades. Parfois, il faut se loger ailleurs et payer un loyer plus cher. De nombreux logements sociaux ont aussi été inondés et vont être démolis. Le manque de logements sociaux se fait donc cruellement sentir sur notre territoire.
Le réseau wallon de lutte contre la pauvreté préconise d’agir pour prévenir ces risques de canicules et d’inondation liés aux changements climatiques mais aussi d’accompagner différemment les personnes précarisées par rapport au logement, aux assurances et auprès des entrepreneurs.
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