À l'occasion de la 11ème édition du festival Au fil de l'épée, chevaliers, gentes damoiselles, seigneurs, troubadours, ménestrels et archers ont envahi le Domaine des Tourelles, à Petit-Rechain, pour le plus grand plaisir des enfants comme des adultes.
La 11ème édition du festival médiéval Au fil de l'épée a vu les choses en grand ! Ce sont près de 200 compagnies médiévistes qui étaient présentes pour égayer petits et grands au Domaine des Tourelles à Petit-Rechain. La quête reste la même, plonger le plus fidèlement possible les visiteurs dans cette époque devenue au fil du temps un peu trop fantaisiste selon certains.
"On va tourner à 3500 visiteurs quand même ! Moi je trouve qu'ici ça reste encore historique. On commence de tous les côtés à voir beaucoup de fantaisie, de fantastique arriver dans les campements. Alors que nous, nous essayons comme vous le voyez derrière avec ma tente de représenter quand même ce qui était réel à l'époque", explique Jean Libert, responsable de l'artisanat.
Le moyen âge dans l'imaginaire collectif
Une reconstitution historique comme Au fil de l'épée c'est aussi une occasion pour les passionnés d'histoire présent sur le camp de casser certaines idées reçues sur cette époque qui fascine autant qu'elle nourrit l'imaginaire collectif.
Comme le raconte Beubeu, incarnant un marchand d'armes et un capitaine d'artillerie : "C'était loin d'être un job ingrat dans le sens où le 15ème siècle était une période de guerre donc être un marchand d'armes était une fonction de riche. Et capitaine d'artillerie permet d'être assez loin derrière les lignes que pour ne pas devoir se faire décapiter dans les premières mêlées."
"A l'époque médiévale, il y avait des cracheurs de feu, des troubadours, des jongleurs et donc on a entièrement notre place ici.", ajoute un manipulateur de feu, membre de la troupe Les Héritier du Volcan.
Un budget qui diminue
Le budget alloué par la ville de Verviers pour l'organisation d'un tel évènement est estimé à 11970€ en dépense et 7000€ en recette avec les entrées. Les moyens financiers diminuent mais d'autres types d'aides subsistent néanmoins. "Ça va être le plus gros défi surtout à partir de l'année prochaine. Ici les budgets étaient encore alloués. On va mettre beaucoup d'énergie et d'inventivité. Mais on va trouver une solution", précise l'échevine Julie Schrouben en charge de l'animation de la ville. D'après Jean Libert, il faut investir d'avantage : "Quand vous voyez les différents budgets en Belgique et des fêtes qui sont programmées par des organisateurs privés, on se dit que quelque part l'Etat devrait un petit peu mettre de l'argent dans la culture."
Pour cette nouvelle édition d'Au fil de l'épée, le soleil était de la partie, de même que les visiteurs venus en nombre des quatre coins du pays et de la France.
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