Vendredi dernier, la ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Élisabeth Degryse, s’est rendue à Verviers pour visiter plusieurs sites culturels, dont l’hôtel de Biolley, pressenti pour devenir un futur pôle muséal.
Rien ne vaut une visite de terrain pour saisir toute l’ampleur des enjeux d’un dossier encore à ses débuts. Ce dossier, c’est celui du futur pôle muséal appelé à voir le jour dans l’hôtel de Biolley, perle du patrimoine local mais aujourd’hui en piteux état.
Vendredi dernier, la ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Élisabeth Degryse, a mesuré l’importance pour Verviers de se reconstruire à travers la culture. Elle a aussi entendu le message clair des autorités communales qui veulent rassembler toutes les collections communales — actuellement dispersées — dans ce bâtiment emblématique de la place Sommeleville, inoccupé depuis plusieurs décennies. « Le dossier muséal est également central pour faire de Verviers une ville qui peut se restructurer et se reconfigurer grâce à la culture » estime Jean-François Chefneux, Echevin de la Culture.
Mais la route reste longue. Les contraintes budgétaires pèsent lourd, et la Ville ne peut pas compter sur des financements illimités. « L’enveloppe pour les infrastructures culturelles en 2026 est d’un peu moins de 10 millions d’euros. Ca va nous obliger à effectivement faire des choix qu’on va devoir assumer. Sans oublier que d’autres dossiers sont sur la table », indique Élisabeth Degryse, Ministre-présidente de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Condamné à réussir
Mais pour le Bourgmestre Maxime Degey, la ville est condamnée à réussir le projet de Biolley. « On a déjà investi avec nos archives en construisant un bâtiment annexe qui doit être la suite du projet de Biolley. S’il ne va pas au bout, tout cet argent déjà investi pourra être perdu », note Maxime Degey, Bourgmestre de Verviers.
Avec le permis d’urbanisme désormais déposé, la prochaine étape est cruciale : obtenir l’accord formel de la Communauté française pour les subsides liés aux infrastructures muséales. Et, vendredi dernier, un premier parfum de réponse positive a laissé entrevoir l’espoir d’un avenir culturel renouvelé pour Verviers.
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