La ministre Éléonore Simonet en visite chez Mockel, fleuron industriel eupenois

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L’entreprise Mockel, à Eupen, fabrique des pièces destinées à l’industrie de l’armement, mais aussi au secteur aéronautique et spatial. La ministre fédérale des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, Éléonore Simonet, s’est rendue sur place.

Ce mardi, la ministre fédérale des Classes moyennes, des Indépendants et des PME, Éléonore Simonet, s’est rendue dans la zone industrielle d’Eupen pour y visiter l’entreprise Mockel, spécialisée dans l’usinage de pièces de haute précision. Une société discrète mais essentielle, qui fournit notamment l’industrie de l’armement et le secteur aéronautique et spatial.

Mockel incarne à merveille cette facette peu visible de l’industrie belge de l’armement. Sur les 83 entreprises actives dans ce secteur, rares sont celles qui rivalisent avec la stature de FN Herstal. La majorité sont des PME, à l’image de celle installée à Eupen, qui conçoivent des pièces essentielles au bon fonctionnement de chaînes plus vastes. « Il est important de comprendre leur réalité. Eupen n’est pas aux portes de Bruxelles, mais il est fondamental pour moi d’aller à la rencontre des entrepreneurs partout dans le pays », a souligné la ministre Simonet.

L’entreprise produit des pièces en aluminium, acier inoxydable ou titane, livrées à la fois à FN et à des clients du secteur spatial. Un exemple marquant : pour la fusée Ariane, Mockel usine une pièce de 13 kg à partir d’un bloc d’aluminium initial de 130 kg – un travail de dentelle industrielle.

Au programme de la visite : immersion dans les processus de fabrication, le contrôle qualité et le laboratoire interne de l’entreprise. Mais aussi, un échange plus politique sur les obstacles administratifs qui freinent l’innovation. Mockel souhaiterait digitaliser totalement ses processus et fonctionner sans papier, mais les lourdeurs des procédures d’approbation restent un frein.

Son directeur, Manuel Reuter, estime que 10 à 15 % du temps de travail administratif pourrait être économisé si les démarches étaient simplifiées. Un message bien reçu par la ministre, qui a promis de s’attaquer à ces freins bureaucratiques.


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