"La chambre confinée" (17) : Thierry DEGIVES "essayer de dompter le temps !"

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Diplômé de journalisme à l’U-Liège, Thierry Degives a été notamment Directeur-Rédacteur en chef du journal «Le Jour-Le Courrier» (ex L’Avenir Verviers) puis Rédacteur en chef au groupe Vers l’Avenir qui avait racheté le quotidien verviétois. Il quitte la presse quotidienne en 2000 et devient Directeur général de MMM Business Media. En 2011, il fonde avec Caroline Thonnon, "Nexus Communication" dont il fait son unique activité en 2018. La société, installée à Barchon, est spécialisée dans la communication «Business to business» dans le domaine de la mobilité et des flottes automobiles en Europe et dans le monde. Nexus développe 4 plateformes :  Fleet Europe, Global Fleet, Fleet Latam et Smart mobility Management. Chacune de ces plateformes propose des contenus digitaux, des magazines et des guides, des conférences, des événements et de la formation.

-Thierry Degives, votre société travaille essentiellement à l’international : quel est l’impact de la pandémie sur vos activités ?

Pour Caroline et moi, la priorité est d’assurer la pérennité de l’entreprise, les emplois directs et indirects. Et continuer à collaborer le mieux possible avec nos partenaires régionaux, comme "Cible Communication", etc... C’est évident que le business est fort impacté. Nous avons dû reporter notre Conférence APAC (Asie-Pacifique) prévue à Singapour mi-avril. Idem pour la Globale Fleet Conference qui devait se tenir à Rome fin mai. Enfin, des clients importants de notre eco-système reportent leur investissement sur nos plateformes de communication. Nous devons en principe organiser notre conférence sur nos secteurs en zone Amérique Latine à Mexico fin septembre. Nous ne savons pas aujourd’hui si ce sera possible. Tout cela est évidemment dérisoire face à l’enjeu de santé publique.

-Comment vous organisez-vous pour traverser cette période dans les conditions les moins dommageables ?

L’ensemble de nos collaborateurs belges et étrangers, sous statut salarié ou indépendant, prestent 2/5 temps depuis le 1er avril. Nous sommes quatre (le management) à prester full time, en alerte, en veille, à trouver aussi des solutions en sortie de crise. Mais nous nous appliquons évidemment les mêmes mesures de restriction salariale. Nous avons une équipe fantastique. L’ADN de l’entreprise, familiale même si internationale, est garante de solidarité.

-Vous avez des collaborateurs, correspondants et clients dans le monde entier : quels sont leurs retours sur l’épidémie dans leurs pays respectifs ?

Pour une fois, si j’ose dire, il n’y a aucune différence culturelle entre nos collaborateurs. C’est logique qu’entre Daniel, qui est à Sao Paulo et Kota, Japonais installé au Vietnam, a priori, il y ait des points de vue différents. Mais aujourd’hui nous sommes tous à égalité face à la menace. Quant aux clients, d’un pays à l’autre, des sensibilités différentes s’expriment mais, face à cette pandémie, tout le monde fait le gros dos. Nous avons un partenaire média en Californie et, là aussi, la prise de conscience est patente après un peu de circonspection face à la réaction de confinement des Européens. Nous avons aussi une petite filiale au Japon où la discipline est culturelle.  

-Beaucoup découvrent aujourd’hui un mode de travail différent, comme la vidéo-conférence. Cela, vous, vous le connaissez depuis longtemps. Quelques conseils à donner ?

Ce serait mentir de dire que fonctionner full time à distance est un jeu d’enfants. Rien ne remplace le management en live, de proximité. Mais, effectivement, la nature de nos activités fait que depuis des années nous procédons avec des outils de video-conférence. Ils sont complétés par des outils de suivi au jour le jour. Et peu importe où se trouvent les collaborateurs, le lien «virtuel» est assuré. A chacun de trouver ses outils ad hoc.

-Est-ce que la pandémie va vous amener à faire évoluer vos activités dans l’une ou l’autre direction ?

Elles évoluent déjà ! Notre job c’est de trouver des alternatives à une situation de stand bye. Vidéo, webinars, etc sont au centre de nos développements. C’est bateau, mais chaque crise suscite de nouvelles opportunités, de nouvelle solutions. Cela dit, il faut être lucide : qui peut imaginer l’avenir ? Comment va-t-on sortir de cette crise mondiale ? Notre modèle de développement est «global». A côté des deux évolutions stratégiques mises en place, l’évolution de l’éco-système «Mobilité» et l’évolution fulgurante de l’offre média, il va falloir intégrer un «nouveau monde». L’après  Covid-19. A inventer.

-Comment rythmez-vous vos journées ?

Jusqu’à présent, elles sont rythmées par le travail. Réorganisation, redéfinition des contenus éditoriaux, négociations concernant nos événements, contacts clients etc... Nous nous partageons les tâches avec en management team, Caroline, Vincent, mon fils, Sven et l’équipe qui est sur le pont 2 jours par semaine. Il faut vraiment se discipliner à organiser sa journée de travail chez soi comme au bureau ou en déplacement. Mais ce serait mentir que d’affirmer qu’il ne faut pas se forcer à respecter des horaires, des deadlines, un planning. Il y a davantage d’opportunités de décompresser aussi quand on est chez soi. Surtout par beau temps…

-Vous avez déjà été confronté à des évolutions dans certains pays : par exemple, la tentative de coup d’état en Turquie l’été 2016. Mais auriez-vous pu imaginer cette épidémie ?

Le business, international a fortiori, est un exercice de flexibilité permanent. Lors des attentats du 11 septembre 2001 à New York ou lors de la crise financière et bancaire de 2008, tout le monde a plongé.  Et on s’en est sorti. Notre activité est très dépendante de la situation politique et économique internationale. Lorsque la Russie a été mise au ban des nations en 2014 suite à la crise en Crimée, on développait notre activité en Russie… Cela a fait long feu. En Turquie, nous avions une belle activité avant le coup d’Etat. Nous avons décidé, de manière unilatérale, suite à la reprise en main de Erdogan, de la suspendre. Nous sommes revenus à Istanbul l’année passée à la demande de ces partenaires historiques, dont certains sont devenus des amis. Mais vous savez, lorsque Bolsonaro est élu au Brésil, nous nous demandons «et maintenant ?». La question n’est pas seulement économique, elle est aussi éthique.

Pour revenir à votre question, il est évidemment impossible d’imaginer qu’une telle pandémie stoppe le monde. Sauf pour les habituels «qui savent mieux que les autres», qui disent «on aurait dû faire, on devrait faire, on aurait dû prévoir». Il y a aussi désormais tous ceux qui savent déjà comment cela va se passer après, sans doute grâce à leur boule de cristal. C’est la même chose sur les réseaux sociaux ou les forums des médias : tous ceux qui se cachent derrière un pseudo pour critiquer, incendier, insulter parfois et qui savent toujours mieux que les autres. Certains médias prestigieux n’ont plus de forum pour éviter les excès des anonymes qui vomissent leur frustration, leur égoïsme, leur racisme, leur complotisme. Depuis des années, dans mon bureau, j’ai cette citation :  «Tout homme qui dirige, qui fait quelque chose, a contre lui ceux qui voudraient faire la même chose, ceux qui font précisément le contraire et surtout la grande armée des gens d’autant plus sévères qu’ils ne font rien du tout».

-Que lisez-vous actuellement ?

Je viens de terminer le «Chirac» de Franz-Olivier Gisbert. Personnalité contrastée, trop méconnue, mais quelle santé ce Chirac ! je termine «Souvenirs, souvenirs» de la journaliste Catherine Ney. Je vais me plonger dans «Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon» de Jean-Paul Dubois. J’ai en attente depuis un bout de temps «Sapiens, une brève histoire de l’humanité» de Yuval Noah Harari. Il est temps que je m’y plonge. Je vais relire aussi «Cent ans de solitude» de Garcia Marquez, un chef d’œuvre dont je ne me lasse pas.

-Est-ce qu’en Europe, le bouclier contre ce qui nous arrive, ce n’est pas cet "état-providence" tant vilipendé ces dernières décennies ?

C’est quoi l’Etat providence ? Je n’aime pas trop ce terme déjà que je ne crois pas à la providence… Et l’Etat c’est vous, nous, tous les citoyens qui le finançons. Et au travers des élections qui donnons mandat à nos représentants d’appliquer la politique qu’ils ont proposé. Soyons honnêtes :  dans notre pays et quelques autres en Europe, le système de protection sociale est potentiellement exceptionnel par rapport à d’autres. Même aux Etats Unis d’autant que Trump a démantelé "l’Obama Care". Il faut une crise sanitaire et sans doute de société sans précédent pour déstabiliser et insécuriser ce système. Sachons en tirer les conséquences. Cette terrible crise débouchera, et si ce n’est pas le cas ce sera une catastrophe, à investir davantage dans deux domaines essentiels qui relèvent du public : la santé et l’enseignement.  Ce sont nos fondements démocratiques, nos valeurs. Soigner et enseigner. Tout le monde y a droit. Se loger aussi… J’ajouterais la nécessité d’un grand plan social d’aide aux plus démunis. La solidarité devra jouer à plein.

-Il faudra changer quoi ?

Ce qui paraît évident c’est qu’il faut changer. On ne peut pas continuer comme cela. L’actualité est telle que l’on n’évoque plus les conflits armés en cours, comme la liquidation du peuple syrien par le boucher Bachar el-Assad. Ni les migrants qui sont plus de 20.000 à s’être noyés en Méditerranée en quelques années. Ni le dérèglement climatique nié par les plus cyniques. Ni les explosions sociales dans de nombreux pays. Dès avant cette pandémie qui montre combien nous sommes fragiles, les menaces sur les grands équilibres de l’humanité étaient patentes. Un juste équilibre entre la force étatique et l’initiative privée, régulée, est nécessaire. N’oublions pas que sans une économie forte, des entrepreneurs qui investissent, il n’y pas d’emploi. Le grand public oublie souvent que l’emploi wallon ce sont avant tout les PME. Et que les patrons de PME ce sont pas les dirigeants de grandes entreprises publiques ou privées cotées en bourse et dont les émoluments et les dividendes s’étalent dans la presse…

-A titre personnel, cette épidémie vous fait-elle peur ?

Oui. Pour tous ceux que j’aime d’abord. Ma famille, mes enfants et petits-enfants, mes amis, mes collègues, tous mes proches. Qui n’a pas peur d’un virus qui dévaste le monde ? D’autant qu’en Belgique c’est la province du Limbourg, où j’habite, qui est la plus touchée. Dans notre rue, une famille a été durement éprouvée. Une voisine a perdu en dix jours ses parents et ses deux tantes. Au surplus je suis un peu hypochondriaque. Et mon confinement a en fait débuté plus tôt que l’officiel. J’étais grippé la semaine du 9 mars avec les symptômes classiques. Mais on m’a conseillé de rester chez moi 14 jours et dans l’intervalle le confinement a été décidé par le gouvernement.

D’un autre côté je n’ai pas peur du tout ! Parce que la vie est plus forte. Et parce que je me réjouis de la naissance du second fils chez Virginie et Vincent, mon fils. Parce que l’épouse de mon filleul vient d’accoucher à Paris d’une petite Léa. Ironie de l’histoire : un vrai couple franco-chinois.

-On fait, en pareille période, souvent un bilan de ce qu’on a fait ou pas fait. Si le confinement ne devait jamais s’arrêter, quels seraient les regrets ?

Ils sont à la fois vains et éternels… Il y a un proverbe arabe qui dit que «Le regret d’avoir gardé le silence vaut mieux que le regret d’avoir parlé». Je les garde donc pour moi…

-Quelle personnalité vous marque durant cette épidémie ?

Comme tout le monde, j’ai beaucoup d’admiration pour le personnel soignant, toutes et tous, médecins, infirmières, soignants dans les maisons de repos, etc..., tous sans exception. Mais bravo aussi à tous ceux qui s’exposent au service des autres : employés des magasins, enseignants, services indispensables aux citoyens, journalistes aussi qui font leur job !

Et puis on découvre de nouvelles personnalités scientifiques qui ont acquis une aura médiatique. Emmanuel André, porte-parole interfédéral Covid-19, Marius Gilbert très présent sur la RTBF et le néerlandophone Marc van Ranst sont tous impressionnants. Experts mais pédagogues, simples, rassurants, précis, clairs, humains et charismatiques. Sophie Wilmes donne aussi une impression de clarté et une capacité à rassembler. Pas évident dans ces circonstances et le chaos politique belge. Une révélation…

Pour le reste que vous dire des attitudes de Trump, égal à lui-même, de la bêtise et l’inconscience de Bolsonaro et du cynisme de Viktor Orban.

Dans ce genre de période, on a droit au meilleur comme au pire. Des courageux et des lâches. De l’opportunisme et de la solidarité. C’est très révélateur…

Et puis dans chaque crise on attend qu’un «grand homme» se révèle… Où ? Qui ?

-Vous habitez en Flandre... y a-t-il une approche différente de la lutte contre la pandémie par rapport à la Wallonie ?

D’abord, que l’on soit clair : nous n’avons pas le droit de nous plaindre. Ici à Zonhoven, en Campine, nous disposons d’un grand jardin dans un coin tranquille. Nous sommes privilégiés. Vous savez, j’ai un frère directeur médical et pneumologue au bois de l’Abbaye à Seraing et la meilleure amie de mon épouse est médecin urgentiste à Hasselt alors que son mari est généraliste en première ligne à Léopodlsburg. Ils ont la même vision, le même langage, la même approche. Grand coup de châpeau plein d’émotion et courage à eux qui sont mobilisés !  

-Travailler à l’international et habiter en Flandre, cela éloigne fatalement de Verviers… ?

Détrompez-vous ! je suis verviétois, né à Verviers, j’y ai habité des dizaines d’années, j’y ai fait mes études à l’Athénée Royal, mon père était pharmacien en centre-ville, mes enfants y ont fait leurs études, y ont joué au basket ou appris la danse, ont pratiqué les mouvements de jeunesse, etc... J’y ai travaillé longuement,  j’y ai dirigé «le» journal de la ville, j’ai eu la chance de contribuer très modestement à l’aventure Télévesdre, à la Chambre de commerce, etc... , donc Verviers, ce sont mes racines et beaucoup d’amis. Je dois avouer que quand j’y retourne je suis catastrophé. Je ne vais pas en rajouter, ce n’est pas l’objet mais bon sang, qu’ont- ils fait de cette ville ?

Et pourtant, connaissez-vous un meilleur chocolat que celui de Darcis ? Où sert-on mieux la bière que chez Georges ? Les exemples sont multiples. Il y a du savoir-faire, des idées, de l’expertise, de l’audace. Et puis je dois vous avouer que, où que je sois, chez moi où à l’étranger, dès potron-minet, le premier journal digital que je consulte c’est l’Avenir-Verviers, dont la qualité ne se dément pas. Et le soir, je passe toujours sur le site de Vedia. Entretemps, j’ai chassé l’info sur des dizaines d’autres médias dans le monde mais je ne change pas cette habitude verviétoise. Last but not least, le siège principal de Nexus est à Barchon, à un jet de pierre de Verviers. D’excellents collaborateurs verviétois et liégeois participent à l’aventure Nexus.

-Un voyage vous manque-t-il ? Lequel ?

Istanbul ! Après le coup d’Etat et la reprise en main autoritaire d’Erdogan, nous avons fait l’impasse avant d’y retourner l’année passée. Caroline et moi nous aimons cette ville. Cosmopolite, carrefour des civilisations, nœud entre l’Europe et l’Asie. Fascinante, culturelle et gastronomique, toujours surprenante, tellement généreuse, comme ses habitants. Et puis deux voyages qui sont reportés, Covid-19 oblige : avec ma fille chaque année nous partageons une destination originale. C’est pour 2021 donc… Et puis il y a l’Euro 2020 désormais reporté lui aussi. Avec Jules Henry, Jean-François Raskin et Michel Lecomte nous avions programmé les Diables à Copenhague après les avoir suivis au Mondial Russe et les avoir encore vus à Saint-Pertersbourg en novembre pour la qualification à l’Euro. Mais ce n’est que partie remise.

-Vous passez beaucoup de votre temps à voyager pour le travail : changerez-vous vos habitudes de voyage ?

Nous avons déjà dû les faire évoluer avec les menaces terroristes. Et puis nous devons intégrer de nouvelles manières de nous déplacer, selon les principes mêmes de notre business, l’aspect environnemental,  la mobilité dite «intelligente». C’est notamment pour cette raison que nous avons désormais une deuxième implantation près de chez nous, dans le Limbourg puisque pas mal de collaborateurs habitent Hasselt, Anvers ou le Brabant flamand.

-Etre confiné, c’est plus une question de temps que d’espace, finalement. C’est quoi , votre rapport au temps ?

Il passe beaucoup trop vite, même, surtout en confinement… J’ai encore tellement de choses à faire, à lire, à voir, à goûter, à aimer. Je vais avoir 60 ans. Quand j’étais jeune et qu’on évoquait le 3ème âge je me disais que c’était vieux. Et bien oui… ce n’est plus tout jeune… Mais ce n’est pas encore trop vieux pour réaliser plein de choses, avoir encore des rêves, des projets, des passions ; il faut la santé, évidemment. "Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices ! Suspendez votre cours, Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours !». j’ai toujours aimé ces vers de Lamartine. Alors que je suis un impatient invétéré. Et que le temps aussi, j’aime essayer de le dompter. En vain…

-Vous devriez passer, confiné, un repas avec un personnage historique : qui ? Et pour parler de quoi ?

Je vais, si vous voulez bien, élargir le concept. Alors j’organise un grand barbecue sur notre terrasse et dans le jardin. Et dès lors, j’ai envie qu’on y discute, qu’on y débatte, qu’on y déguste quelques bonnes choses avec du bon vin. Qu’on s’amuse, sans modération. Et soyons fous !!

Ici, un débat avec Mustafa Kemal Ataturk qui a essayé de construire une Turquie moderne, laïque, démocrate, stable, en donnant une vraie place de la femme dans la société. Une figure historique passionnante ! Face à lui le Nobel de Littérature Turc, Orhan Pamuk, dont le dernier roman «La femme aux cheveux roux» est exceptionnel. Ils pourraient évoquer ensemble Erdogan par exemple…

Là, un échange entre deux «monstres» du journalisme, dans des styles très différents. Ernest Heminghay, homme de tous les excès, dont nous avons visité la demeure à Key West en Floride et Françoise Giroud, «la» meilleure prof de journalisme de terrain, c’est elle qui a fait le magazine l’Express et pas Servan Schreiber…

Un peu plus loin, une tribune pour un échange sans précédents de bons mots entre Fabrice Lucchini et Sacha Guitry.

Ardisson arrive (j’ai perdu son numéro de portable après une soirée dans un resto à Montmartre) pour évoquer avec Sophie Marceau, Monica Belluchi, Raquel Welsh et Catherine Deneuve, la place de la femme dans le ciné d’avant, d’aujourd’hui et de demain. Avant d’enchaîner avec deux monstres sacrés que j’adore : de Niro et Al Pacino, en facebook  live de leur maison de repos pour évoquer leur scène mythique dans "Heart" et leurs adieux au cinémas dans "Irishmen" (ne ratez pas, sur Netflix !).

Dans le jardin, se succèdent une démonstration foot des Diables Rouges, arbitrés par Eddy Merckx, mon idole, que j’ai eu la chance de rencontrer, même s’il a le tort d’être supporter d’Anderlecht et une démonstration de basket avec une dream team composée de Jordan, Shaq, Lebron, Tim Duncan, Kobe Briant, etc..., évidement coachée par mon fils Vincent…

Même si je préfère la chanson française, c’est Mick Jagger qui anime la soirée. Nous sommes allés voir les Stones en concert à Paris il y a deux ans : quelle énergie, ces (très) vieux !

Pour l’apéro j’ai fait confiance à Jeff Bridges pour préparer son "Russe blanc", qu’il a popularisé dans cet improbable " the Big Lebowski" des frères Coen.

Excusés : Mitterrand, sa vie est un roman ! retenu à Jarnac et Churchill, le plus Grand de tous ! Quel destin et quelle santé, lui aussi …

Pour s’occuper du barbecue Gérard Depardieu et Obélix, qui ne font qu’un.

 Santé !

-Ce sera donc pour l’après confinement, car il y a beaucoup trop de monde… (rires !)

 

Propos suscités par Urbain Ortmans et diffusés le 7 avril.

 

 

 

 

 

 

 

 

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