Après l’accord reçu du Patrimoine et de la Région, la commune de Thimister-Clermont peut désormais passer à l’étape suivante pour la Chapelle Saint-Roch de Thimister : l’attribution du marché. Une décision clé pour restaurer ce monument emblématique.
La chapelle Saint-Roch fait partie du paysage de Thimister depuis plus de quatre siècles. Classée comme monument historique en 1934, elle est aujourd’hui au cœur d’un projet de restauration, après des années de fragilité et d’étaiements. Un dossier qui a mis du temps à se concrétiser.
« Les étançons ont été placés en 2019 pour soutenir l’édifice, parce que sinon, il y avait vraiment un risque que la chapelle se laisse aller. Le dossier a été initié en 2021, où nous avons eu un auteur de projet. Par la suite, nous avons rencontré le Patrimoine, car c’est un monument qui a été classé en 1934. Les discussions ont été longues mais nécessaires, car nous devions obtenir les autorisations du Patrimoine pour pouvoir réaliser les travaux et obtenir des subsides pour les financer », explique Alice Jacquinet, la bourgmestre de Thimister-Clermont, qui a initié le projet durant la mandature précédente.
Un budget de 155.000 euros
Contrairement à la restauration complète de la toiture et de l’intérieur réalisée en 2008-2009, la restauration devra cette fois stabiliser le monument, qui menaçait de s’effondrer, tout en préservant son caractère historique et artistique. « On va devoir renforcer le sol. Ici, la chapelle se laissait aller notamment parce que le sol est un petit peu trop meuble. On va donc réaliser des infiltrations pour consolider ce sol. Cela justifie le coût, qui va quand même s’élever à 155 000 € hors TVA. Une somme pour laquelle nous allons demander un subside du Patrimoine, qui sera plus ou moins de 60 %, ainsi qu’une intervention de 4 % de la Province », précise Guillaume Dheur, l’échevin du Patrimoine.
Mais au-delà des pierres, la chapelle reste un symbole chargé de mémoire, auquel les habitants de Thimister-Clermont sont très attachés. Témoin du passé et du patrimoine religieux local, elle s’apprête donc à connaître une nouvelle jeunesse. Une étape clé pour préserver ce symbole du village et, peut-être demain, lui redonner sa fonction de lieu de recueillement.
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