Le Monde Sauvage d’Aywaille est une véritable institution touristique avec son légendaire safari africain à découvrir avec sa propre voiture. Depuis le 1er avril, le cinéaste verviétois Frédéric Lilien en est devenu le nouveau directeur artistique.
« J’avais dix ans quand mon père m’a amené ici. C’était l’émerveillement parce que je n’avais jamais été dans un zoo ou dans un parc animalier. Est-ce que c’est là que les premières graines ont été plantées. Je ne sais pas mais il y avait tout ce côté « wouah ». Et ce côté « wouah », Frédéric Lilien le retrouve cinquante ans plus tard. En avril dernier, le cinéaste verviétois a été nommé responsable artistique du parc animalier par Alexandre Dallemagne, le CEO du groupe Sodaphi qui a racheté le Monde sauvage. Les ambitions sont grandes pour lui redonner ses lettres de noblesse. « Qui ne peut pas aimer un projet comme ça ? C’est ambitieux mais je sentais un homme qui avait trouvé son rêve d’enfant et qui y va à fond », explique Frédéric Lilien.
Il rêvait de créer un centre permanent à l’éco responsabilité
Une superficie de 86 ha dont la moitié n’est pas encore exploité mais surtout un nom connu de tous, le potentiel du Monde Sauvage d’Aywaille est énorme. Dans un coin de sa tête, Frédéric Lilien rêvait un jour de créer un centre permanent à l’éco responsabilité. A destination des écoles et des entreprises. Il a trouvé ici un formidable terrain de jeu. « Le point fort quand on arrive, c’est le safari. C’est génial ! Vous êtes avec votre voiture et vous rentrez sur cette plaine avec les girafes, ds zèbres, des gnous, des oryx, notre hippopotame, des rhinocéros. Bref, vous êtes en Afrique. C’est assez exceptionnel », s’émerveille Frédéric Lilien.
Le Monde Sauvage d’Aywaille héberge plus de 160 espèces venues des cinq continents mais il participe aussi à de nombreux programmes de reproduction. « On a plusieurs programmes qui sont en route pour le moment avec déjà pas mal de succès. Au niveau des vautours ou des chouettes de l’Oural. Et puis aussi nos orangs-outans. Nous avons deux bébés. Et donc une nouvelle génération d’orangs-outans ».
De New York au Monde Sauvage
Frédéric Lilien ouvre un nouveau chapitre de sa vie. Sa rencontre à 23 ans avec une buse à queue rousse à New-York avait bouleversé sa vie. C’en était suivi un long métrage. En homme d’instinct qu’il est, le voici à tout mettre en œuvre pour que le Monde Sauvage d’Aywaille devienne un lieu d’inspiration pour tout le monde. « A New York, je n’avais pas un chariot comme ici. J’allais m’asseoir sur un banc. D’un coté, j’avais le Homeless et de l’autre le milliardaire ou l’acteur de cinéma. Mais c’était un lieu de rencontre. Donc, quelque part, ce n’est pas un hasard si je me suis retrouvé là-bas et que je me retrouve ici aujourd’hui. J’aime parler aux gens et savoir ce qui se passe, l’expérience qu’ils ont et savoir si on peut les aider à l’enrichir », explique le nouveau directeur artistique. Pour Frédéric Lilien, un nouveau rêve se réalise. L’aventure ne fait que commencer.
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