La cuisine, c’est l’antre de Charlotte. Ici, c’est la cheffe en cuisine, même si elle n’aime pas qu’on la caractérise ainsi. Ses plats à emporter comme son tiramisu ont conquis plus d’un capellois.
De l’autre côté de la porte, au milieu de ses produits locaux et des clients, Brigitte est comme un poisson dans l’eau. Difficile de deviner qu’elle était logopède avant une discussion avec sa fille Charlotte, qui a tout changé: "Cela s’est décidé un soir où l’on en avait toutes les deux marre de notre journée. Notre idée un peu folle s’est transformée en notre petite épicerie aujourd’hui en fait », explique Brigitte Talmas.
« Je ne pense pas que j’aurais pu travailler avec quelqu’un d’autre que ma maman, donc c’est chouette. Pas de dispute. Tout va bien », signale Charlotte Talmas.
Et pourtant, face à l’idée de créer une épicerie dans leur ancienne grange, le reste de la famille était sceptique...
« Au début, quand on en a parlé Charlotte et moi, mon mari et mon autre fille, c’était : "Arrêtez un peu de rêver vous deux ! Vous ne vous rendez pas compte!" Finalement, on a beaucoup préparé notre petite entreprise et finalement, tout le monde est à fond dedans »
Charlotte imagine ses menus en fonction des légumes et fruits de saison mais aussi des produits locaux disponibles: "Avant d’ouvrir notre épicerie, on allait déjà à la ferme, chez les producteurs locaux à gauche et à droite. Ce qui est près de chez nous est bon, pourquoi aller plus loin ? »
Des produits locaux et le minimum de déchets
"C’est retrouver une épicerie comme du temps de nos grands-mères, au centre du village, avec un peu de tout, surtout des produits qui sont faits près de chez nous. Et puis, il y a l’idée aussi de réduire au maximum les déchets. Les gens achètent en vrac. S’il leur faut deux carottes, ils prennent deux carottes et ne jettent pas le surplus. »
Un commerce de produits alimentaires qui faisait défaut jusque-là à Henri-Chapelle. Un lieu de rencontre aussi pour tous les cappelois. Et si on demande à Charlotte ce qu’elle souhaite dans 5 ans pour sa petite épicerie... « Bonne question ! Je dirais que rien ne change, que ça continue à fonctionner comme ça, c’est très bien comme ça ! »
(Aurélie Michel)
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