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Limbourg : Grève du personnel à la maison de repos des heures claires

 29 janvier 2021 16:36  |   Limbourg


Aujourd’hui, à 13h, une partie du personnel des heures claires, sur le site de la résidence Léon d’Andrimont à Limbourg a arrêté le travail. Les travailleurs ne comprennent pas pourquoi le CDD d’un des cuisiniers de l’établissement n’est pas prolongé. Une incohérence selon eux, lorsqu’on sait qu’une augmentation de salaire de plusieurs cadres va entrer en application d’ici peu.

Un petit groupe de manifestants s’est réuni ce vendredi, sous l’œil de la direction qui veillait quelques pas en arrière. L’ambiance était tendue. Les manifestants veulent préserver un emploi à durée déterminée au sein de leur rang. Un cuisinier, dont ils ne pourraient se passer. Selon la CGSP, cet homme serait remplacé par une personne du CPAS qui bénéficie d’une aide à l’emploi. Pourtant, selon les dires de Jean-Claude Servais, le permanent CGSP: "Ce type de remplacement doit venir en complément et non en échange d’un travailleur qualifié."

La direction soutient quant à elle que ce n’est que provisoire. "Nous avons parlé avec cette personne avant de lui annoncer qu’il ne serait pas prolongé. Nous nous sommes assuré qu’il ne serait pas dans une situation précaire avant de prendre cette décision. De plus, c’est un bon élément. Il reviendra sûrement. Pour l’instant, on ne saurait pas le prolonger, car notre taux d’occupation est seulement de 72%", explique Bernard Ribourdouille, le directeur général de l’intercommunal du centre d’accueil "Les Heures claires".

Des augmentations de salaire inégales entre la direction et le personnel

Autre point de discorde, une augmentation salariale de la direction. Le dossier présenté aux syndicats a étonné, car la quasi-totalité des cadres sont augmentés. Cette proportion n’est pas respectée chez le personnel. En effet, moins de 50 % d’entre eux sont concernés par l’augmentation. "Ce dossier nous avait déjà été présenté. On y trouve des augmentations pour le personnel, mais beaucoup pour la direction. On avait refusé une première fois, nous avions été soutenus par la tutelle. Et voilà que maintenant, ils le remettent sur la table, le même dossier et toujours sans possibilité de l’amender. C’est ça le problème avec les intercommunales, même si la tutelle nous soutient, ils peuvent quand même continuer sans prendre notre avis en compte", s’exaspère Jean-Claude Servais.

Les syndicats parlent d’incohérence et de maladresse. Une augmentation du personnel de terrain aurait pu réchauffer les cœurs en cette période. La direction soutient quant à elle que c’est le juste déroulement des choses. La covid-19 ne doit pas changer l’ordre d’augmentation des salaires. Suite à la grève, personnel et direction se sont rencontrés, pour peut-être trouver un terrain d’entente. (P.J.)








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