La crise énergétique impacte de nombreux secteurs. Comme les fruits et légumes, les fleuristes se posent aussi des questions. A Dison, chez Carifleur, Carine Radermecker possèdent des serres et pour la première fois, en 35 ans d’existence, elle ne sait pas si elle va les chauffer.
Audrey Degrange
Pénétrer dans l’univers de Carine Radermecker, c’est être pris dans un tourbillon de couleurs et de senteurs. De bien-être aussi car ici transpire une véritable passion pour les fleurs et les plantes. Depuis 35 ans, cette fleuriste propose des assortiments variés et surtout durables. « Pour nous, ça a toujours été une démarche spontanée et naturelle, explique Carine Radermecker, fleuriste à Dison. Tout simplement parce que la Belgique a beaucoup de producteurs de plantes et de fleurs avec une qualité vraiment très bonne, un bon prix et aussi une éthique de travail. »
Cette approche locale se voit aujourd’hui renforcée par la crise énergétique. Pour la première fois de sa carrière, Carine Radermecker se retrouve face à un dilemme, chauffer ou non ses serres. « Pour le moment, j’ai décidé de ne pas la chauffer car c’est juste mission impossible. J’ai plutôt choisi l’option d’adapter les variétés de plantes à la températures de notre serre et de celles des maisons de nos clients. Les variétés seront différentes car on a toujours eu le luxe d’avoir toutes les plantes, toute l’année. Donc ici, on va vraiment opter pour des plantes de saison et pour des plantes qui supportent des écarts de température nuit/jour dans les maisons et des températures plus fraîches», poursuit-elle.
Idem pour les fleurs où la créativité du fleuriste est là mise à l’épreuve. Le choix est certes plus limité mais il est permet de porter un regard nouveau sur les compositions.« Pour le moment, les fleurs de saison, on est avec des belles fleurs de chêne, avec des graminées, avec des baies. Tout ça, ce sont souvent des éléments que l’on travaille en second plan, souligne Carine Radermecker. Or, c’est intense en couleur, en caractère, c’est rempli d’émotions et je pense que les clients vont pouvoir découvrir d’autres bouquets. Ils seront différents mais tout aussi beaux et nous feront autant de bien. »
Avec la garantie d’un prix toujours accessible et l’opportunité de conscientiser les consommateurs. « Je pense qu’on a malmené la planète et qu’on va être amené à vivre autrement. Je pense qu’acheter local et vivre en fonction de la nature et des saisons tout est gagnant que ce soit pour son portefeuille ou son équilibre humain. »
Et si l’avenir semble incertain, Carine Radermecker se veut donc résolument optimiste à l’image du bonheur qu’elle procure depuis tant d’années maintenant avec ses fleurs.
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