La saison cycliste est lancée, et dans le peloton, certaines équipes comptent bien se faire remarquer. Mini Discar en fait partie. Basée en Province de Liège, cette formation ne cesse de progresser depuis sa création il y a cinq ans.
Il y a cinq ans, Mini Discar débarquait dans le peloton, discrètement, presque timidement. Aujourd’hui, plus question de rouler dans l’ombre ! Avec six victoires et vingt podiums la saison dernière, l’équipe a changé de braquet. Avec un noyau renforcé, des jeunes prometteurs et un collectif soudé, Mini Discar veut marquer les esprits. "On a gardé nos meilleurs éléments tout en se renforçant avec quelques coureurs intéressants. Les plus jeunes ont un an de plus et donc plus de force, plus d'expérience. Logiquement, on doit placer la barre plus haut pour cette saison", ambitionne Grégory Habeaux, le manager de l'équipe.
Un calendrier chargé
Un calendrier chargé, des courses exigeantes, et l’envie d’être devant, pas derrière. Mini Discar veut peser sur la course, que ce soit sur les courses régionales ou les rendez-vous internationaux. "On est invité sur des courses de renom comme la Flèche Ardennaise, Gand-Wevelgem Espoirs, Liège-Bastogne-Liège Espoirs, là où le niveau est très élevé. Si un coureur fait entre la 20e et 30e place sur ces épreuves, l'objectif est réussi. Après, ce qu'il faudra, c'est se servir de l'expérience de ces courses de haut niveau pour pouvoir se montrer sur les épreuves d'un niveau inférieur et gagner tout simplement", déclare Habeaux.
Rôle de formation
Mini Discar, c’est aussi une école du cyclisme. Former, accompagner, révéler des talents, ça reste l'ADN. "On ne peut pas attirer des tout bons coureurs qui vont directement chez Lotto, Alpecin ou Soudal-Quick Step. On reste un club et on n'a donc pas le même budget. Mais on parvient tout de même à recruter quelques jeunes prometteurs entre 19 et 22 ans. On veut vraiment construire quelque chose avec eux, les former, pour qu'ils franchissent un palier. Et pourquoi pas qu'ils passent à l'échelon supérieur", explique le manager.
Van Biene, la découverte
Et parmi les petits jeunes qui découvrent le haut niveau, il y a William Van Biene, 18 ans, d’Andrimont. Première année espoir et tout à apprendre. " L'objectif de cette saison, ça va être de progresser, étape par étape, aider l'équipe à évoluer. Puis prendre du plaisir. Forcément, il y a un peu d'appréhension parce que je sors de junior. Je ne sais pas comment sera le niveau. Je me suis beaucoup entrainé pour être à la hauteur et être présent sur les premières courses", confie William, le sprinteur-puncheur.
Archambeau, une année charnière
Puis, il y a ceux pour qui c’est maintenant ou jamais. Oscar Archambeau de Trois-Ponts, quatrième saison espoir, brillant notamment sur le dernier Triptyque Ardennais, entame une année charnière : franchir un cap et rêver pro… ou voir le train passer. "Dans ma tête, je ne vais pas me dire ça. Sinon je vais commencer à stresser. Même si c'est sans doute une saison plus particulière que les autres. Je devrai être à plus de 100% sur chaque course pour confirmer ce que j'ai fait l'an passé notamment sur le Triptyque. Je ne vais pas viser une seule course, ce serait une erreur. Je vais essayer d'être présent, de me montrer sur plusieurs courses", répond Oscar, le grimpeur.
Tasset, du plaisir au rôle de capitaine
À 27 ans, Marvin Tasset a mis ses ambitions personnelles de côté. Moins de courses pour lui, mais un rôle clé : en tant que capitaine de route. "Je vais faire beaucoup moins de grandes courses. Maintenant, quand Greg m'appellera, je ne dirai pas non. J'essaierai d'aiguiller les jeunes et de leur transmettre mon expérience de ces années de vélo. Il n'y a rien à faire : quand tu aimes le vélo, tu es passionné. Et je pense que je le suis", sourit Marvin.
Un effectif plus fort sur papier, des objectifs revus à la hausse… Mini Discar et ses 25 coureurs veulent franchir un nouveau palier et le montrer en course.
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