Bra-sur-Lienne; nouvelle base et nouvel élan pour le CMH

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Les travaux de construction du nouveau site du Centre Médical Héliporté de Bra-sur-Lienne vont bientôt débuter, alors que le CMH a aussi décidé d'acheter son propre hélicoptère, Lucky, celui qui est actuellement en fonction.

Le CMH prend un nouvel élan et s’inscrit de plus en plus dans le futur avec tout d’abord sa nouvelle base, dont les fondations vont sortir de terre dès après les congés du bâtiment. « Les travaux vont commencer aux environs du 12 août. Tous les feux sont au vert, le permis, le terrain, l’entreprise de construction, le partenariat avec la banque, on n’attend donc plus que la 1ère pierre », se réjouit Olivier Pirotte, coordinateur opérationnel du CMH. La volonté dans ce déménagement était de rester proche de son site historique, mais en-dehors du village de Bra-sur-Lienne, pour éviter les nuisances. « Actuellement on est dans un héritage du fondateur, on est dans son jardin, l’ASBL a hérité de cette situation-là, en plein milieu du village. Entre une activité relativement anecdotique il y a 25 ans et une activité de plus ou moins 1.500 missions par an, des rotations, des missions annulées, ça fait beaucoup de vols, beaucoup de bruit. Il y a donc une volonté de l’organe d’administration de diminuer les nuisances tout en restant au centre de la zone rouge démographiquement la plus importante de Belgique et ainsi continuer à assumer nos responsabilités vis-à-vis de nos citoyens. » Le CMH restera donc sur le territoire de la commune de Lierneux, en pleine campagne, plus proche encore de l’autoroute aussi. Le nouveau bâtiment devrait être opérationnel début 2027.

Lucky devient propriété du CMH

Autre grande nouveauté, de taille celle-là aussi, c’est que l’ASBL a décidé d’acquérir son propre hélicoptère, à savoir Lucky, celui qui est déjà opérationnel depuis quelques années. « La motivation première c’est que les coûts en aéronautique explosent, plus 35 à 40% du prix de location de la machine, donc pour gérer notre budget hélico de façon différente, assez naturellement on s’est dit que si on l’achète on va pouvoir contrôler les coûts », analyse Olivier Pirotte. On peut annoncer que l’acte de vente a été signé ce lundi déjà. Tout cela alors que le CMH est et reste une ASBL, qui vit surtout grâce à ses 200.000 affiliés. « L’ASBL a été gérée depuis 25 ans de façon très rigoureuse, on a la chance d’avoir une trésorerie qui permet de mettre une partie de fonds propres dans le projet, mais aussi une partie via BNP Paribas Fortis, notre partenaire bancaire, pour pouvoir financer les deux projets, qui arrivent en même temps, et ce sont des montants importants, on avoisine 13 à 14 millions € pour la délocalisation et la construction et l’achat de l’hélicoptère. »

En résumé, le CMH investit pour réaffirmer, plus que jamais, sa mission première, à savoir secourir et sauver des vies, rapidement et efficacement, partout où c’est nécessaire.


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