La ministre des Sports, Jacqueline Galant, s'est rendue sur le circuit de motocross de Lierneux ce jeudi. L'objectif? Se rendre compte qu'il est essentiel de pérenniser le projet qui vise aujourd'hui l'organisation de compétitions internationales.
À Lierneux, le circuit de motocross permanent poursuit son évolution. Rare infrastructure du genre en Fédération Wallonie-Bruxelles, le site a reçu la visite de la Ministre des sports et d’une délégation de parlementaires wallons venus faire le point sur l’avancement des travaux. "C'est toujours important d'avoir les politiques avec soi. Nous avons presque terminé les travaux. Donc il est important d'avoir une petite visite qui permet aussi de parler un peu du sport en général qui est en difficulté point de vue infrastructure en Wallonie. Cela nous permet aussi d'évoquer des projets d'avenir pour la piste", explique André Mathieu, le propriétaire du circuit.
Car, le combat pour pérenniser et développer ce type de site est loin d’être terminé. On le sait, l’histoire du circuit de Lierneux s’étale sur plusieurs années. Elle illustre, à elle seule, la complexité des démarches auxquelles se heurtent les porteurs de projets privés ou publics, entre normes environnementales, études d’incidence et enquêtes publiques. Pour l’organisation d’événement unique, la difficulté est semblable. Selon la ministre, il est aujourd’hui impératif d’aligner les politiques sportives, territoriales et environnementales. " Nous sommes une terre de champions ici en Belgique en matière de motocross et malheureusement il y a toutes les contraintes environnementales. Vous savez, c'est très contraignant pour l'organisateur, pour un club, d'introduire toutes les procédures pour obtenir un permis d'environnement. Ce projet à Lierneux, c'est vraiment un projet qu'il faut soutenir.Il y a vraiment beaucoup d'ambitions, comme l'organisation d'une coupe du monde aussi en 2027, et donc je veux vraiment être auprès au plus près des acteurs de terrain", ajoute Jacqueline Galant.
Le club, emmené par André Mathieu, vise, en effet, haut : accueillir un Grand Prix du Championnat du Monde de motocross. Un objectif ambitieux, qui nécessitera un soutien financier solide de la Région. " Financièrement, c'est un coût quand même assez élevé. On approche le million d'euros. Il faut vraiment un soutien des partenaires pour pouvoir réaliser cet objectif. Un objectif qui serait aussi important pour la région", conclut André Mathieu.
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