À l’occasion de la Semaine de la santé mentale, la Maison des jeunes de Stavelot propose diverses activités pour libérer la parole et encourager les jeunes à s’exprimer, dont un atelier d’écriture autour d’une question universelle : Comment ça va ?
À l’échelle mondiale, un jeune âgé de 10 à 19 ans sur sept souffre d’un trouble mental. La dépression, l’anxiété et les troubles du comportement sont parmi les principales causes de morbidité chez les adolescentes et les adolescents. Mais encore faut-il savoir en parler. La Maison des jeunes de Stavelot a décidé d’en faire un moment d’échange et de réflexion autour d’une question simple, mais essentielle : “Comment ça va ?” Une manière de rappeler que derrière ces mots, se cache souvent bien plus qu’une réponse automatique. " Ça fait quand même quelques temps qu'on s'inquiète de la santé mentale des jeunes surtout post Covid. Avec d'autres maisons de jeunes, nous avions visionné le film-documentaire "Tout va s'arranger ou pas". Ça avait déjà amené beaucoup de questions et on a décidé, l'an dernier, de prendre en main vraiment cette thématique au sein de la maison de jeunes", explique Sarah Delvaux, animatrice de la MJ de Stavelot.
Les jeunes ont notamment pu apprendre à exprimer ce qu’ils ressentent, sans filtre, sans jugement au travers de l’écriture. Parce que dire “ça va” ne suffit pas toujours pour aller bien. " L'idée c'est vraiment de leur permettre d'avoir un espace où ils vont pouvoir, eux-mêmes, se demander comment ils vont. Ils n'ont pas forcément toujours le temps de le faire parce qu'il y a l'école, il y a les loisirs, ils sont pris aussi dans un engrenage avec tout ce qu'ils ont à faire. Donc c'est important aussi de leur proposer un moment pour se poser, pour réfléchir à comment ils vont vraiment", précise l'animatrice de l'atelier écriture, Céline Gilson.
Depuis un an, la Maison des jeunes récolte les réponses des jeunes à cette même question : “Comment ça va ?” L’exposition qui en résulte montre toute la diversité des émotions. Des mots parfois joyeux, parfois lourds… mais toujours sincères.
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