À Verviers, leur mission va bien au-delà de la simple verbalisation. Les gardiens de la paix sont, avant tout, le lien avec les citoyens. Leur objectif : prévenir, corriger, sensibiliser et offrir un sentiment de sécurité.
À Verviers, ils ne sont que six. Cinq gardiens de la paix et une coordinatrice. Répartis en binôme, ils sillonnent chaque jour les rues de la ville. Entre janvier et fin juillet 2025, plus de 3100 sanctions ont été prononcées. Mais derrière ces chiffres, ce sont avant tout des visages, une présence et surtout un engagement. Soufian est l'un d'eux et ce qui l'apprécie avant tout, c'est l'écoute et la résolution de petits problèmes concrets du quotidien. "Ce qui me plaît dans ce métier, c'est vraiment le contact avec le citoyen, leur apporter une aide, relayer les infos pour un pavé manquant, un panneau de signalisation plié, ... Il y a aussi cet aspect psychologique. Il y a des personnes qui ne sont pas très bien pour différentes raisons et nous sommes là pour les soutenir. On leur tend l'oreille".
Leur mission dépasse largement la simple verbalisation. Ils sont présents pour le citoyen et sont avant tout le lien entre le terrain et les services communaux. Une écoute essentielle pour la ville.
"Si on pouvait ne pas verbaliser, on ne le ferait pas"
Le métier est exigeant, parfois un ingrat. Insulte, provocation, le quotidien de ces agents n'est pas de tout repos et pourtant si sanctions il y a, elles ont avant tout un rôle pédagogique pour prévenir, corriger et sensibiliser face à tout comportement incivique. "Le but n'est pas de verbaliser parce que je pense que les gardiens de la paix se portent très bien de ne pas verbaliser. Si on verbalise, c'est qu'il y a un problème. Si on pouvait ne pas verbaliser, on ne le ferait pas. Le but est d'éduquer, avant tout", explique Antoine Lukoki, l'échevin de la Prévention à la Ville de Verviers.
Aujourd'hui, leur présence pourrait être d'autant plus importante s'ils étaient plus nombreux sur le terrain. Le dossier est sur la table du gouvernement fédéral. En attendant, Soufian et ses collègues resteront les yeux et les oreilles de la ville chaque jour, et par tous les temps.
Sur le même sujet
Recommandations
Une capsule temporelle pour les 170 ans du collège SFX1
Verviers, le Nez en l'Air, le nouveau livre de Claude Yvens
La CSC sur le marché de Verviers pour sensibiliser au surendettement
5 caméras ANPR mises en service sur la Zone de Police Vesdre
Zone Stavelot-Malmedy: la prévention pour contrer les cambrioleurs!