La députée wallonne et fédérale PS Valérie Dejardin s’inquiète de l’avancement des plans particuliers d’urgence et d’intervention (PPUI) pour les barrages-réservoirs de Wallonie.
Plus de trois ans après les recommandations formulées à la suite des inondations de 2021, un seul barrage dispose aujourd’hui de son PPUI finalisé : celui d’Eupen, validé en mai 2023.
Les autres barrages publics restent en attente, alors que ces plans doivent permettre de mieux anticiper les risques, d’organiser les évacuations et d’assurer la coordination entre les différents niveaux de pouvoir. « C’est un peu tracassant », souligne la députée-bourgmestre de Limbourg rappelant que les recommandations dataient de mars 2022.
Stress tests et exercices toujours trop rares
La situation n’est guère plus avancée concernant les stress tests et exercices d’évacuation prévus pour les infrastructures sensibles. À ce jour, un seul exercice a été mené, lui aussi au barrage de la Vesdre, en 2022.
Valérie Dejardin invite le gouvernement à accélérer la préparation opérationnelle et à organiser rapidement des exercices multidisciplinaires pour chaque barrage, associant l’ensemble des acteurs concernés ainsi que la population. Selon elle, la capacité à réagir efficacement en cas de catastrophe dépend autant de l’existence d’un plan que de sa mise à l’épreuve régulière.
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