Cinq représentants de la Société Wallonne des Eaux (SWDE), dont le Theutois Philippe Boury, membre du comité de direction, sont actuellement à Brisbane, en Australie. Ils participent au Congrès mondial de l'eau & Exposition. Organisé par l’IWA (Association internationale de l’eau), c'est la plus importante rencontre biennale au monde pour les professionnels de la gestion de l’eau. L’événement, qui se déroule jusqu'au 14 octobre, rassemble près de 5.500 participants provenant d’une centaine de pays à travers le monde.
Des innovations technologiques sont présentées permettant au secteur de l’eau de se développer et de se transformer. Différents aspects sont abordés comme l’eau, le secteur de l’eau, le traitement de l’eau, l’énergie, le climat et l’assainissement urbain. "Nous participons à chaque édition de cet événement mondial qui se déroule tous les deux ans. Pour la SWDE, l'intérêt est important. Il s'agit évidemment de nouer des contacts commerciaux avec des acteurs internationaux. Cela nous permet également d'être "up to date" au niveau des évolutions technologiques. Un exemple parmi d'autres? La détection de fuite par le gaz traceur hélium", explique Philippe Boury.
Et le projet d'un congrès mondial de l'eau à Verviers?
Rappelez-vous la semaine dernière, le Chef de fil du MR, Pierre-Yves Jeholet annonçait qu'il allait prochainement déposer au Parlement de Wallonie une proposition de résolution visant à promouvoir l'eau wallonne. Une promotion qui passerait notamment par l'organisation d'un salon international de l'eau à Verviers, la capitale wallonne de l'eau.
Philippe Boury compte évidemment profiter de sa présence à Brisbane pour investiguer davantage et nouer des contacts. "Ce mercredi, nous rencontrons les responsables de l'Association Internationale de l'Eau. Nous comptons prendre connaissance du cahier des charges et des critères d'attribution relatifs à l'organisation d'un tel événement. Et je peux vous dire que c'est un événement d'envergure. Il faut pouvoir accueillir plus de 5.000 personnes, venues du monde entier. Cela implique évidemment de disposer d'infrastructures suffisantes dans un rayon géographique raisonnable. Je pense bien-sûr à l'accueil hôtelier, aux salles de conférences ou encore aux lieux éventuels pour organiser les cérémonies d'ouverture et de clôture". Il est évident que si un futur congrès international de l'eau devait se dérouler à Verviers, ses retombées rejailliraient au-delà de notre arrondissement.
(M.L.)
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