La Belgique a tourné au ralenti en ce jour de manifestation nationale. 60 000 Belges étaient à Bruxelles à l'appel des syndicats pour contester les mesures annoncées par le gouvernement. Tôt ce matin, ils étaient déjà nombreux à la gare de Welkenraedt.
En ce jeudi 13 février, entre 60.000 (selon la police) et 100.000 personnes (selon les syndicats) sont descendus dans les rues de Bruxelles à l'appel des syndicats en front commun pour contester les mesures annoncées par le gouvernement De Wever. Flexibilité du travail, pension, pouvoir d'achat, ... les inquiétudes sont nombreuses.
Dès l’aube, devant la gare de Welkenraedt, on retrouvait du rouge, du vert et un peu de bleu… Environ 250 manifestants rassemblés, venus de tous horizons. Pompiers, cheminots, fonctionnaires, enseignants, salariés du privé… Tous unis pour dénoncer les mesures du nouveau gouvernement qu’ils jugent injustes et dangereuses.
Les syndicats montent au créneau pour défendre les services publics et le pouvoir d’achat. Ils redoutent les coupes budgétaires annoncées sur les pensions et le marché du travail. Chômage limité à deux ans, flexibilité du travail, pression accrue sur les malades… La liste des mesures contestées est longue. Pour eux, ces réformes fragilisent les travailleurs et profitent aux plus aisés. Par ailleurs, les syndicats craignent aussi un affaiblissement du dialogue social.
A 8h25, le train a quitté Welkenraedt direction Bruxelles… Avec une certitude : pour tous les manifestants présents, le bras de fer ne fait que commencer. Les syndicats préviennent, la mobilisation se poursuivra, avec en ligne de mire une grève générale annoncée le 31 mars.
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