Des travailleurs licenciés de chez Munters auraient perçu des indemnités trop grandes

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Spécialisée dans la fabrication de systèmes de refroidissement pour les salles d’ordinateur et des systèmes de traitement de l’air, la société Munters employait jusqu’en février 2019 211 travailleurs sur son site de Dison. Mais coup de théâtre aujourd’hui, le secrétariat social de l’entreprise réclame aux travailleurs licenciés des indemnités qu’ils auraient reçues en trop ! Un bras de fer est engagé avec les organisations syndicales.

Sur les 211 ouvriers et employés qui travaillaient encore jusqu’en février 2019 chez Munters, seule une vingtaine est encore présente aujourd’hui pour assurer certaines commandes. Pour les autres, les licenciements ont été prononcés dès le début d’année. Avec assez rapidement, l’arrivée des premiers problèmes avec le secrétariat social de l’entreprise disonaise. "Tout ce qui est fiches de paie, détails des calculs ou les C4, il y a eu pas mal d’erreurs et on a dû intervenir des dizaines de fois pour corriger les documents", note René Petit, Secrétaire régional ACV-CSC Metea.

Problèmes récurrents avec le secrétariat social

Aujourd’hui, les problèmes semblent plus importants encore ! Des erreurs de calcul auraient été commises au niveau des indemnités allouées aux travailleurs. Ils se voient contraints de rembourser avant le 20 avril sous peine de poursuites judiciaires. " Le secrétariat précise effectivement aux travailleurs qu’ils auraient touché de trop. Ils se sont déjà trompés toute une série de fois et prétendent que les C4 ne seront pas recommencés. C’est totalement faux ! Voilà qui montre bien qu’il ne maîtrise pas la législation Onem ! On ne conteste pas que certains travailleurs ont peut-être retouché de trop mais nous devons le vérifier en détails. Avant de lancer un tsunami au sein du personnel ", prévient Stéphane Breda, Secrétaire régional FGTB Métal Liège-Luxembourg .

On parle quand même de sommes importantes : plus de 100 000 euros. Et des montants par travailleur qui atteignent les 2 000 euros. Le mot d’ordre des syndicats est : ne signez !

Oui au remboursement si l’erreur est vérifiée

Si l’erreur est démontrée et chiffrée, le travailleur devra bien rembourser ! La loi le prévoit selon des modalités à mettre en place. "Quelqu’un qui a touché 2 000 euros de trop alors que ce n’est pas de sa faute, on ne va quand même pas lui de demander de les rembourser en une fois.Il ya un échelonnement à prévoir en fonction des moyens de chacun. Si erreur il y a dans le calcul de départ, rien ne nous dit qu’il n’y a ps une erreur dans la correction non plus ! A partir du moment où on ne refuse pas d’analyser le dossier, le travailleur ne craint rien. Après analyse de ce dossier, on remboursera", explique René Petit.

Bras de fer avec Partena

Les secrétariats sociaux calculent le salaire net des travailleurs selon la législation en vigueur. Mais selon les syndicats, les erreurs sont de plus en plus nombreuses. Munters serait un exemple parmi d’autres. " J’envisage que dans tous les secteurs d’entreprises et des firmes où nous sommes représentés de demander à nos représentants d’intervenir si Partena est le secrétariat social. Ce comportement ne peut pas continuer ! S’ils ne veulent plus qu’on traite les dossiers des travailleurs convenablement, il faut qu’on change dans les entreprises", tonne Stéphane Breda.

Spécialisée dans de traitement de l’air et la maintenance à température des centres de services informatiques, l’entreprise Munters avait décroché en 2016 un contrat de 25 millions d’euros pour le numéro 1 des réseaux sociaux Facebook. Deux ans plus tard, les résultats tombaient dans le rouge au vu de l’absence de marges bénéficiaires sur ses commandes. (MY)

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