À Waimes, comme dans d’autres communes où l’on exploite des carrières, les habitants subissent au quotidien certaines nuisances : bruit, poussière, paysages dégradés et trafic accru sur les routes communales.
Mais ces activités constituent aussi une source de revenus non négligeable pour la commune, qui peut ainsi entretenir ses infrastructures et financer des projets locaux.
Pour les exercices 2026 à 2031, la commune instaurera une taxe annuelle de 75 000 euros sur l’exploitation des carrières et mines actives au 1er janvier. L’échevin de l’Information et de la Communication, Stany Noël, explique que « Waimes a choisi d’aller plus loin que la simple indexation habituelle, en s’inspirant des pratiques de communes voisines afin de mieux compenser les coûts engendrés par ces exploitations ». Appliquée directement aux exploitants selon des critères définis par le règlement communal, cette taxe vise à trouver un équilibre entre développement économique et qualité de vie des habitants. Au-delà de l’aspect budgétaire, elle traduit aussi le principe du pollueur-payeur et l’engagement de Waimes en faveur d’un développement durable.
Une fiscalité élargie aux piscines privées
Le conseil communal a par ailleurs voté à l’unanimité une taxe sur les piscines privées pour la même période 2026-2031. Seront concernées toutes les piscines fixes ou démontables d’une surface d’au moins 10 m² : 175 euros pour les bassins de moins de 100 m² et 350 euros pour ceux de 100 m² et plus. Les petites piscines et celles hors d’usage restent exonérées. Le débat a toutefois animé la séance du conseil. L’opposition Waimes Avenir a proposé la création d’une catégorie intermédiaire, idée que la majorité Volonté Commune n’a pas retenue pour l’instant, mais qu’elle se dit prête à réexaminer à l’avenir.
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