En mai, l’ASBL Fahr Mit organise la première édition de l’action « Un mois pour avancer autrement ». Un challenge qui vise à limiter les déplacements en voiture.
Il est 6h45 à Sourbrodt, Emmanuelle enfourche son vélo pour aller au travail à l’hôpital de Saint-Vith. Un trajet de 30 km qu’elle parcourt en pédalant, chaque jour, depuis le début du mois de mai. « C’est une collègue qui nous avait envoyé ce challenge. Au départ, je ne voulais pas faire ça. C’est un peu loin, trente kilomètres aller, trente kilomètres retour. Et après réflexion, je me suis dit allez. C’est le bon mois en plus. le printemps est là, la météo est là », glisse-t-elle.
23 participants officiels pour la première édition
Comme 22 autres participants, Emmanuelle est inscrite au challenge 1 mois pour avancer autrement. Un défi lancé par l’ASBL Fahr Mit et les 3 Groupements d’Actions Locales Fagnes Haute Amblève, Entre Vesdre et Gueule et 100 Villages, 1 Avenir. « C’est pensé pour proposer aux citoyens de repenser leur mobilité, de se déplacer autrement que seul dans la voiture. Donc soit de co-voiturer, de prendre leur vélo de se déplacer à pied, par exemple pour aller à la boulangerie. En tout cas, le but est de se rendre compte que la voiture n’est pas toujours nécessaire, même en milieu rural », précise Caroline Lecomte de l'ASBL Fahr Mit.
Un trajet pour déconnecter avant la journée
L’ASBL a prêté un vélo électrique à Emmanuelle qui parcourt le Ravel à travers la vallée de la Warche. Après des passages par Weywerts, Faymonville et Ondenval, elle retrouve son collègue Michel qui l’attend à Montenau. « J’ai déjà réalisé plusieurs journées où je me suis rendu au travail. Je ne vous cache pas que les premiers jours ont été plus difficiles. Je ne suis pas sportif, donc j’ai dû me remettre à l’effort physique. Les paysages valent le coup, la nature qui se réveille le matin, c’est tout du positif », explique-t-il.
« Pour aller à la boucherie ou la pharmacie du village, on va réfléchir et prendre le vélo, au lieu de prendre la voiture »
Mais il n'y pas le temps de traîner. On remonte sur la selle. Il reste 17 kilomètres à parcourir. L’occasion de profiter du paysage et d’écouter les oiseaux. Un véritable moment hors du temps pour faire le vide, avant d’entamer une journée de travail. « Ça permet surtout de bien déconnecter quand on a fini la journée de travail. J’ai une bon heure, donc c’est génial, ça permet de bien déconnecter pour la prochaine journée avec les enfants. C’est génial, on réfléchit autrement aussi. Maintenant, pour aller à la boucherie ou la pharmacie du village, on va réfléchir et prendre le vélo, au lieu de prendre la voiture », affirme Emmanuelle Delforge. « L’effort physique, le sport fait vraiment du bien. Voilà, j’ai 52 ans, c’est ce que j’avais besoin et je pense que c’est une belle alternative que j’ai trouvé ici », reconnaît son collègue Michel Kreutz.
Sensibilisation au commerce local
Et qui dit se déplacer autrement, dit aussi rationaliser les trajets. L’ASBL Far Mit propose d’utiliser des voitures partagées. Des abonnements aux transports en commun sont d’ailleurs offerts aux participants. Et l’ASBL sensibilise aussi aux commerces et à la culture locale. « On a pris un partenariat avec différentes épiceries locales qui proposent des produits régionaux et aussi avec des musées, des cinémas. Donc l’objectif, c’est aussi, déplacez-vous moins loin. Mangeons nos produits de chez nous et ce n’est pas toujours nécessaire d’aller à un concert à forest national », termine Caroline Lecomte. A 9h, les collègues arrivent à l’hôpital de Saint-Vith. Et après l’effort, le réconfort. Il faut reprendre quelques forces avant d’attaquer la journée.
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