Le Ceran fête cette année son 50ᵉ anniversaire. Né dans notre région, le CERAN est, au fil du temps, devenu un acteur incontournable dans l’apprentissage des langues, une méthode révolutionnaire reconnue internationalement.
Après avoir officié à la ferme de Nivezé pendant quelques années, le Ceran a ensuite pris ses quartiers en 1984 ici, au château du Haut-Neubois construit au début du XXᵉsiècle. Plus qu’un lieu, une société ou encore un groupe, le CERAN, c’est avant tout une référence internationale dans l’apprentissage des langues grâce à une approche pédagogique révolutionnaire.
On offre aujourd'hui onze langues - explique Roland Bartholomé, le directeur commercial du Ceran -. Les plus importantes restent les langues dites classiques européennes : français, anglais, néerlandais, allemand, italien, espagnol. Mais des langues comme le russe, l'arabe, le chinois, peuvent également répondre à des besoins spécifiques de personnes qui ont besoin de travailler avec ces pays ou de se déplacer dans ces pays. Aujourd'hui, en fait, le français est un peu moins important que l'anglais. À l'origine, René Bastin avait lancé ce programme pour le français, langue étrangère, donc pour les personnes qui venaient en Belgique pour apprendre le français. Et puis le marché et les clients nous ont demandé d'élargir nos offres linguistiques.
Mise au point par le linguiste René Bastin et sa femme, la méthode Ceran est basée sur l’immersion totale, complétée par des techniques spécifiques qui ont fait sa notoriété. Les élèves arrivent d’un peu partout et passent une semaine en résidence. Dès leur arrivée, ils sont groupés en fonction de leur niveau, mais surtout de leurs besoins et attentes en lien direct avec leur profession. À 33 ans, Yannick Bruyère travaille comme ingénieur chez Arcelor Mittal. Depuis quelques semaines, il a quitté son bureau de Liège pour embrasser d’autres fonctions à Genk, mais n’avait jusqu’alors aucune connaissance en néerlandais.
On a un mix entre des cours en groupe et des cours individuels. Les cours individuels sont vraiment axés sur les besoins spécifiques de l'étudiant. De jour en jour, on voit une évolution et une amélioration. Déjà dans le vocabulaire qu'on acquiert quotidiennement et puis dans les règles grammaticales aussi. Pour la petite histoire, la nuit passée, j'ai commencé à rêver en néerlandais.
Pour Paul, c’est l’anglais qui, pour son travail comme directeur des ressources humaines dans une filiale du groupe Engie, s’est avéré indispensable à revoir très sérieusement.
Du petit déjeuner jusqu'à la dernière activité à 9 h 30 du soir, c'est une totale immersion en anglais ! Le focus est mis sur la prononciation, sur la communication, et en fait, on se rend compte qu'à l'école, pour moi du moins, il y a déjà plus de 40 ans, c'était vraiment apprendre des mots, lire des mots, mais on ne les disait même pas et donc on n'a pas du tout la bonne prononciation. On est biaisé par notre propre langue donc moi, le français, ma langue maternelle et donc la semaine ici, en totale immersion, ça nous aide véritablement !
Après un demi-siècle d’existence, le Ceran continue de grandir et d’innover avec l’utilisation d’outils, afin de rester dans la course face à l’arrivée de l’intelligence artificielle. Aujourd’hui, le groupe Ceran, ce sont plusieurs centaines de personnes qui travaillent à Spa, à Bruxelles ou encore à Paris, mais aussi partout dans le monde grâce aux nombreuses formations sur mesure dispensées à distance. En 50 ans, la méthode CERAN a été éprouvée et approuvée par plus de 200 000 clients/élèves et elle est loin d’avoir dit son dernier mot.
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