À 49 ans, Sandrine Host n'arrête pas de battre ses records personnels et les podiums. La professeure d'éducation physique à Verdi Pepinster a d'ailleurs obtenu la seule médaille des championnats nationaux de Cross, le week-end dernier. Voici son portrait.
Sandrine court depuis l’âge de 8 ans. Et dès le début, elle prend goût à la compétition. Elle obtient de nombreux titres nationaux sur 800, 1500, 3000 ou 10 000 mètres. Mais à la fin de la vingtaine elle fait un pas de côté pour s’occuper de ses deux enfants. C’est un déclic quelques années plus tard qui relance sa carrière. « Ma fille a décidé de faire de l’athlétisme. C’est quand j'ai été la voir pour ses premiers cross que je me suis dit que j’allais remettre les spikes », raconte-t-elle.
Deux minutes de moins sur 10 KM
Et au plus les années avancent, au plus la citoyenne de Beaufays performe. À 49 ans, elle vient de battre ses records personnels sur marathon, semi-marathon ou encore sur 10 kilomètres où elle a maintenu une allure de 17 kilomètres par heure. « Je ne sais pas s’il y a une explication. Je pense qu’en augmentant les kilomètres pour préparer le marathon, je suis devenue plus performante. En faisant plus d’endurance, ça m’a permis de perdre un peu de poids aussi du coup le marathon s’est bien passé. J’ai enchaîné avec le semi, ça s’est super bien passé aussi et le 10 km du mois de janvier, j’ai amélioré mon temps de plus de 2 minutes »
« C’est une façon de vivre, c’est un état d’esprit »
À l’aube de ses 50 ans, Sandrine Host semble donc repousser les barrières du temps !« Je me dis que si les gens peuvent prendre exemple un peu sur le fait que je fasse beaucoup de sport et que je continue à performer, tant mieux. Je crois que c’est un tout en fait. C’est une façon de vivre, c’est un état d’esprit, c’est aussi le fait de ne pas avoir eu de grosse blessure, de pouvoir continuer à m’entraîner », confie-t-elle.
Sans statut sportif
Malgré ses performances, Sandrine Host n’a pas de statut de sportive de haut niveau. Elle combine sa passion avec le métier de professeure d’éducation physique à Verdi Pepinster. Et elle parvient à trouver le meilleur équilibre possible.
« Quand on est professeur, les horaires permettent facilement de pouvoir s’entraîner quand on rentre du boulot. mais quand il y a des compétitions, c’est plus compliqué. Il faut chaque fois trouver un vol le vendredi ou le samedi matin. Mais pour le retour, il faut trouver un vol le dimanche soir et c’est parfois plus compliqué. Donc quand ça se met mal, on passe à côté de belles compétitions ».
« J’ai l’impression que cette année va être bonne et que les records vont tomber »
Sandrine garde les pieds sur terre pour son futur sportif. Elle avance au jour le jour, en écoutant son corps sans trop penser aux années à venir.« Ça fait longtemps que je ne me suis plus senti comme ça donc j’ai l’impression que cette année va être bonne et que les records vont tomber », avance-t-elle.
Après le championnat de Belgique de ce dimanche sur semi-marathon, Sandrine concentrera sa saison sur piste avec l’ambition de battre ses propres records et de pourquoi pas battre des records mondiaux.
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