Vendredi dernier, le club de Herve-Battice organisait un match de gala entre les Spirou de Charleroi et Limburg. Une rencontre spéciale pour Mohammed-Ali Tlarhi et Lukijan Zecevic, deux Stembertois qui s'installent dans le noyau A du club carolo.
La connexion entre Lukijan Zecevic et Mohammed-Ali Tlarhi est automatique ou presque. Les deux Stembertois du noyau pro des Spirou de Charleroi ont parcouru beaucoup de chemin depuis les U12 de la structure du BDA Ensival. « Nous sommes vraiment proches depuis des années », lance Lukijan. « On a fait tout notre parcours ensemble, le centre de formation et maintenant, on est à Charleroi ensemble. Je connais toute sa famille, il connaît la mienne. C'est un frère », enchaîne Mohammed-Ali.
« C'est grâce à mon père que j'ai commencé le basket »
Pour les supporters de Pepinster, le nom de Lukijan Zecevic doit rappeler de bons souvenirs. Son père Aleksandar Zecevic a fait les belles heures du Hall du Paire. C’est lors de son passage entre 2003 et 2009, que le Serbe a donné naissance à Lukijan qui perpétue la tradition familiale. « Quand j'étais petit, j'allais regarder ses matches. Mon père est un modèle pour moi et c'est comme ça que j'ai commencé à jouer au basket », retrace Lukijan Zecevic qui porte le numéro 13 comme son père.
« Le Spirou de Charleroi est la meilleure option pour la formation des jeunes en Belgique »
C'est en 2022, que Lukijan Zecevic est arrivé dans l'académie des Spirou de Charleroi. Et après une demi saison, le club carolo lui avait déjà offert son premier contrat semi-pro. Il avait seulement 17 ans. « On m'a fait confiance dès le début et je savais qu'il y avait un staff excellent, que ce soit les coachs, les préparateurs physiques, etc. Je savais que c'était ici que je pouvais le plus progresser. Le Spirou de Charleroi est la meilleure option pour la formation des jeunes en Belgique. En plus, je joue contre des joueurs étrangers plus âgés, plus costauds, plus rapides donc je m'améliore », déclare l'ailier de 20 ans.
Mohammed-Ali Tlarhi, 2m07 à 20 ans et déjà quelques minutes en D1
De son côté, Mohammed-Ali Tlarhi est arrivé un an plus tard chez les Spirou. Grâce à sa progression, il a reçu son premier contrat pro en mars dernier et il a pu grappiller quelques minutes avec l'équipe A, en D1. « Ça se passe bien, l'an dernier c'était ma première année en D2. Je tombe contre des joueurs plus costauds qui ont cinq ou six ans de plus. Il faut être fort mentalement et continuer à travailler », confie l'ailier fort, Mohammed-Ali Tlarhi.
« Ils travaillent beaucoup et ils sont à l'écoute »
Mesurant respectivement 2m02 et 2m07, Lukijan et Mohammed sont deux profils défensifs intéressants pour l'équipe première des Spirou de Charleroi qui compte déjà sur eux pour le futur. « Ils apportent de l'intensité. Ils travaillent beaucoup et ils sont à l'écoute. Ce sont deux jeunes de l'académie et on est content de les avoir dans le groupe. Ils ont encore une grande marge de progression, mais s'ils continuent comme cela, ils y arriveront », assure Sam Rotsaert, le coach de l'équipe première des Spirou de Charleroi.
À 2 en équipe nationale
Cet été, les deux Stembertois n'ont pas vraiment eu de vacances. Ils ont représenté la Belgique lors de l’Euro de Basket U20 à Héraklion en Grèce. Une expérience enrichissante et inoubliable. « Là bas, c'était le top niveau, on était en division A et on a affronté des belles équipes comme la France, l'Allemagne. Ce sont des pays qui ont des tops joueurs, des prospects. On les voit haut dans le futur et je suis content parce que j'ai fait de bons matches », commente l'ailier qui a participé aux 7 matches des jeunes Lions. « C'était dix mois après ma grosse blessure (NDLR: rupture des ligaments croisés) et j'ai fait un bon championnat », positive Lukijan qui a terminé meilleur marqueur de l'équipe nationale U20 avec une moyenne de 10,3 points par match.
« Le rêve ultime, c'est de jouer en Euroligue »
Cette année, Momo et Luki alterneront entre l’équipe A en BNXT League et l’équipe B en TDM1. Avant, qui sait de rêver plus haut. « L'objectif est d'obtenir un spot avec la D1. Avec la D2, c'est de faire les meilleures performances individuelles et collectives », tempère Lukijan . « Mais le rêve ultime, c'est de jouer en Euroligue. C'est le meilleur championnat en Europe », envisage Mohammed-Ali sur un plus long terme. Espérons pour eux, qu’ils disposent de plus de temps de jeu en D1, avant de, qui sait, rejoindre des écuries européennes. C’est tout ce qu’on leur souhaite.
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