18 mois de prison ferme pour avoir battu sa femme à coups de câble électrique

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2 ans de prison pour violences conjugales et menaces de mort

Un Welkenraedtois était accusé d’avoir donné des coups à son épouse au cours d’une dispute, ce qu’il niait, prétendant qu’elle s’est donné des coups elle-même. Une version qui ne tient pas debout pour le tribunal, qui l’a condamné à 18 mois ferme.

David (46 ans) de Welkenraedt était poursuivi devant le tribunal  correctionnel pour violences conjugales,. C’est une amie de celle-ci qui l’a eue au téléphone qui a averti la police, qui trouve Carla (nom d’emprunt) en pleurs et terrorisée, avec des traces de coups dans le dos, sur les jambes et sur les bras. 

 C’est pourquoi il comparaît devant le tribunal correctionnel où il est accusé d’avoir frappé sa récente épouse à coup de câble électrique au cours d’une dispute parce que celle-ci voulait divorcer, ce qu’il niait : « Elle s’est fait ça elle-même, au cours d’une dispute empreinte de jalousie, car elle avait peur que je la trompe » avait-il osé. Des coups elle-même dans le dos, vraiment ?

Mais par après, la dame changera de récit et prétendra qu’elle s’est occasionnée ces blessures en chutant dans un bus !

Aucun respect pour son épouse

Bien sûr, pour le ministère public, c’est une version qui ne tient pas debout, pour l’un comme pour l’autre. La réalité, c’est que les coups sont survenus au cours d’une dispute concernant son habillement, car Carla voulait sortir et David trouvait qu’elle était habillée comme une pute. « Ce n’est d’ailleurs pas la délicatesse ni le respect pour son épouse qui qualifie le mieux David, puisque celui-ci l’avait encodée dans son téléphone sous la mention « bac à sperme ». On y trouvera aussi la trace d’une vingtaine d’appels, dont ce message concernant la volonté exprimée de Carla de divorcer « Tu vas le regretter amèrement », ce qui lui vaut en plus la prévention de harcèlement.

Rappelant son état de récidive légale, après une toute récente condamnation en septembre dernier à 15 mois de prison avec sursis probatoire pour coups, sans autre précision, le ministère public  réclamait cette fois deux ans de prison ferme.

Ce que Me Renard son avocat, avait essayé de tempérer. David nie les coups, dont il n’est nullement question dans les messages échangés après les prétendus faits. Le couple a d’ailleurs l’intention de rester ensemble. C’est pourquoi il demandait l’octroi d’un nouveau sursis probatoire. Mais le tribunal n’ pas marché non plus dans la version fantasque de David, et l’a condamné à 18 mois de prison ferme. Ce qui fera probablement sauter  le sursis accordé lors de  la récente condamnation à 15 mois.

 


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