C’est en réalité le 2 novembre, jour des morts, que l ’église catholique commémore ses défunts. La veille, le 1er novembre, c’est la fête de tous les saints, connus et inconnus. Pendant ces jours qui entourent la Toussaint, les familles se rendent au cimetière et fleurissent les tombes.
Instants de recueillement, moments de silence, bousculés par les allers et venues des corbillards. Ce samedi, au cimetière de Verviers, six personnes encore ont été portées en terre. Au coeur de cette deuxième vague, le coronavirus ne se laisse pas oublier.
En mars dernier, lors de la première vague, le manque de rituels funéraires a profondément choqué de nombreuses familles endeuillées. Aujourd’hui, dans ce reconfinement sans isolement, la nécessité de donner à la mort toute sa place dans nos vies semble avoir été mieux compris.
Car, dans cette pandémie, les entreprises de pompes funèbres montent au front, elles aussi.
B. Lousberg