Brigitte Aubert, bourgmestre de Mouscron, offrait ce matin 60.000 € à la ville de Verviers. Un geste loin d’être anodin. Cette somme a été versée afin de venir en aide à la ville, à ses sinistrés, pour sa reconstruction. Et après ce que Mouscron avait déjà entrepris dès le lendemain des inondations, Muriel Targnion n’en attendait pas autant. "C’est un geste fort que la ville de Mouscron a fait aujourd’hui car c’est elle qui dépense 60.000 €pour nous. On ne s’imagine pas la solidarité qu’il y a autour de nous". Du côté de Mouscron, le choix était logique. "Nous avons compris que si un jour une catastrophe de ce genre devait nous arriver, nous serions heureux de savoir qu’une autre ville peut nous aider. Le 15 juillet déjà, les demandes de nos citoyens pour aider ces sinistrés étaient nombreuses. Il a fallu qu’on s’organise. Des tonnes de dons ont été fait. Des camions de meubles, d’articles de puériculture, de vêtements, ont pu être acheminés vers Verviers", raconte simplement la bourgmestre mouscronnoise.
Des pompiers, des policiers, le club de l’Excel Mouscron, des citoyens, ils ont été des centaines de Mouscronnois à venir en aide à la ville à leur manière.
6 mois après, Mouscron est encore là pour Verviers. Un choix qui n’est peut-être pas si anodin que cela. "Il y a 230 kilomètres qui nous séparent mais nos villes se ressemblent. Nous avons le même nombre d’habitants, nous connaissons parfois les mêmes difficultés. Nous ne sommes finalement pas si éloignées que cela", précise madame Aubert.
Un futur jumelage ?
Ces liens nés de la solidarité ne sont, visiblement, pas prêts de s’entacher. Les deux femmes évoquent même, aujourd’hui, un possible jumelage. Un lien qui serait une première. "D’habitude cela se fait avec une ville à l’étranger, mais ce qu’on fait depuis 6 mois avec Mouscron c’est ce que l’on peut appeler un jumelage. Nous en avons discuté et nous sommes d’accord pour dire que ce serait une bonne idée", ajoute Muriel Targnion.
Voilà une histoire qui n’est donc pas prête de se terminer.